Ce n'est un secret pour personne,
Facebook séduit de plus en plus et compte à ce jour plus de 150 millions d'utilisateurs à travers le monde. On observe l'ascension irrésistible de ce réseau social qui fait régulièrement de nouvelles victimes chez ses concurrents sur le plan comptable, aussi prestigieux soient-ils.
MySpace ou même la plate-forme de blogs
Skyrock ont d'ailleurs fait récemment les frais de cette success story qui a fait de Mark Zuckerberg, un étudiant de 24 ans, un nouveau milliardaire.
Seulement, Facebook qui a récemment fêté ses
5 années d'existence se pose un problème de taille qui est celui de rentabiliser son affaire. Cela n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler la problématique du site de partage de vidéos en ligne
YouTube qui vient lui aussi de fêter son... 4ème anniversaire. Sur le papier, la société Facebook dispose d'un trésor de guerre très précieux. En effet, le réseau social a su en très peu de temps acquérir la confiance de l'utilisateur au point de l'inciter à fournir des informations privées. Un utilisateur de Facebook n'a donc aucun mal à indiquer sa date de naissance, partager ses plus beaux clichés, publier des vidéos personnelles, indiquer ses convictions religieuses ou politiques, déclarer sa situation amoureuse (en couple, célibataire...), affirmer ses préférences sexuelles.... bref, un membre peut publier toutes les informations qu'il souhaite et les partager avec les membres de son choix.

Facebook fait machine arrière
Mais il est une personne - morale - qui dispose à souhait de l'intégralité des informations des plus de 150 millions de membres de ce réseau social, c'est Facebook lui-même. Mais de quelle façon la société dispose de nos données ? C'est justement la question à laquelle tente de répondre les responsables du site depuis le début de ce mois de février. En effet, le 4 février dernier, le blog officiel de Facebook a annoncé un "petit" changement dans ses conditions générales. En réalité, il a été évoqué explicitement à ce moment les termes "licence perpétuelle et mondiale".
Ces termes signifient en réalité que lorsqu'un membre se désinscrit de Facebook, ses informations partagées (comme ses photos par exemple) restent toujours disponibles pour les autres utilisateurs. Autrement dit, un utilisateur n'a plus du tout la main sur ses données personnelles. Uniquement disponibles en langue anglaise (pas vraiment idéal pour les autres qui ne parlent pas cette langue), ces nouvelles conditions générales auraient pu passer inaperçues mais c'était sans compter sur la capacité du réseau à se mobiliser. Ces conditions générales furent sévèrement critiquées par l'ensemble de la communauté. Un récent sondage indique que 56% des utilisateurs de Facebook s'opposent à la modification de ces conditions générales, 6% l'approuvent et 38% ne se prononcent pas.
Au final et face à une grogne montante des membres du réseau, Mark Zuckerberg a donc fait marche arrière hier en annonçant sur le blog officiel que les équipes de Facebook avaient pris en compte les nombreux commentaires relatifs à ces changements et avaient décidé de revenir aux précédentes conditions d'utilisation.
Voilà des utilisateurs officiellement rassurés et un site web qui va devoir encore chercher des solutions à ses "problèmes".
Le mea culpa de Facebook
Si ce n'est pas un joli mea culpa...