Téléchargement et guide pour Grisbi

Voilà un logiciel qui a déjà quelques années au compteur et qui présente toujours autant d’avantages de par sa simplicité d’utilisation et sa gratuité. L’interface n’est pas forcément des plus modernes mais puisqu’il s’agit de faire ses comptes, autant de ne pas se laisser distraire par des fioritures graphiques ou fonctionnelles.

Fonctions et téléchargement

Grisbi propose 6 grandes sections, lesquelles s’affichent dans la zone latérale. Toutes ne sont pas indispensables mais répondront soit aux besoins des utilisateurs lambdas soit aux exigences de petites structures.

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Ce que ces images ne disent pas :

• les catégories et sous-catégories sont déjà renseignées (toutes éditables)
• vous pourrez utiliser bien d’autres devises que les euros
• il est possible de remplacer un tiers par un autre (avec une incidence sur toutes les écritures concernées)
• importer des fichiers QIF généralement proposés au téléchargement par les banques sera possible
• le pointage/rapprochement est de la partie

Télécharger la dernière version de Grisbi (hébergée sur Sourceforge.net).

À qui s’adresse Grisbi ?

Au particulier déçu de la disparition de Money qui ne fait pas confiance aux solutions en ligne pour héberger des données aussi sensibles que ses finances. À celui qui ne veut pas placer et/ou travailler sur ces mêmes informations sur le – petit – écran d’un terminal mobile. À celui aussi qui n’a pas nécessité de connecter son logiciel de comptabilité au site de sa banque (la fonction n‘étant pas proposée). À celui qui cherche une solution simple pour suivre son budget.

Grisbi est également un logiciel intéressant pour tenir la comptabilité d’une petite structure comme une association. Le développeur a d’ailleurs fait appel à 2 spécialistes (Guy Lebègue et Michèle Bondil) pour améliorer l’outil pour la partie Compatibilité d’association. Les petites associations pourront s’en satisfaire et faire leurs plans comptables, les plus importantes devront par contre passer par la case d’un autre logiciel payant.

Le logiciel est disponible sur les principaux systèmes d’exploitation que sont Windows, Mac OS X et Linux. Notons qu’il pourra tout à fait tourner sur les derniers versions de ces OS, même si l’on déplore l’absence d’une mouture adaptée à l’interface moderne de Windows 8.

Un peu de culture ? Avant de vous lancer dans la découverte de ce logiciel et pour sortir un peu de la sphère informatique, sachez que le mot « grisbi » signifie « argent » en argot. D’où le nom du roman et de la célèbre adaptation cinématographique « Touchez pas au grisbi ». Bon fermons cette parenthèse et touchons-y maintenant à ce grisbi-là…

Premiers réglages et importations

Lors de l’installation du logiciel (une installation tout ce qu’il y a de plus standard), vous constaterez sans doute avec plaisir que celui-ci est proposé en français. C’est donc le premier réglage que vous effectuerez avant de poursuivre et de déterminer le comportement général du programme dans cette fenêtre :

Options d’accès et d’enregistrement de fichiers

Par défaut, la plupart de ces options ne sont pas cochées. Nous vous suggérons donc de cocher et de déterminer celle concernant la copie de sauvegarde, celle relative à la sauvegarde automatique, et surtout celle pour le chiffrage du fichier. Une fois activée, cette dernière vous permettra d’afficher cette boîte de dialogue qui n’a rien d’un luxe pour des comptes bancaires :

Lors de votre première utilisation du logiciel, vous devrez d’abord créer un fichier de compte pour accueillir vos écritures. C’est ce même fichier qui pourra soit héberger de nouvelles données que vous inscrirez manuellement, soit accueillir des données existantes via une importation. Les fichiers importables sont aux formats Gnucash, Open Financial Exchange (.ofx), .csv et Quicken Interchange Format (.qif)

Nous avons testé l’importation depuis un fichier au format .csv déjà mis en forme pour accueillir des écritures mais le nombre trop important d’incompatibilités a malheureusement empêché ce processus. Il faudra donc peut-être songer à réécrire vos données ou à partir sur un document vierge en reprenant simplement le solde final.

Notre avis

Les points positifs

• la gratuité
• la simplicité d’utilisation du logiciel
• la sobriété de l’interface qui, pour nous, n’est pas forcément un défaut
• les différentes vues sur les opérations programmées (l‘échéancier)
• la possibilité de personnaliser précisément la fréquence d’une écriture récurrente
• la personnalisation à outrance des catégories
• le multi-comptes

Les points négatifs

• l’absence de calendrier rapide lors de l’enregistrement des opérations de comptes (pourtant présent dans la section échéancier)
• l’impossibilité de connecter son compte à sa banque pour les rapprochements d‘écritures
• l’absence d’une documentation facilement accessible sur les raccourcis clavier non mentionnés dans les menus. Par exemple, nous avons trouvé, seulement par hasard, que Ctrl + P permettait de pointer une écriture.
• l’inaccessibilité du site officiel

Publié Le 25/09/2013 à 00:03 par Frédéric Santos

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