Revue de Presse - page 18
3 623 contributions
Comme ça les articles seront regroupés
Salut,
<< Un pan d’histoire médiévale ressurgit
Depuis hier, les amateurs d’art médiéval peuvent redécouvrir la peinture murale de l’égliseNotre- Dame- du- Taur, datant du XIVe siècle. Dix mois de travail, échelonnés sur trois années, ont redonné des couleurs à cette fresque représentant la généalogie de Jacob. Dans les années 1980, cette peinture a été victime d’unemauvaise restauration, à l’origine d’un noircissement.
Ce style de peinture est unique dans la ville.
F. SCHEIBER / 20 MINUTES>>
Copyright 20 Minutes France 14/12/2004
Anonyme
Décès de l\'éditeur de presse Alain Ayache
Le patron du groupe qui édite notamment Réponses à tout et Question de femmes avait 71 ans.
www.lefigaro.fr/medias/2008/02/18/04002-20080218ARTFIG00594-deces-de-l-editeur-de-presse-alain-ayache.php
<< SNCF: Idrac débarquée, le numéro deux Pepy va devenir président
PARIS (AFP) - Guillaume Pepy, 49 ans, va devenir président de la SNCF pour succéder à Anne-Marie Idrac, un camouflet pour cette dernière, restée seulement vingt mois à la tête du groupe, et une consécration pour l\'actuel numéro deux, un homme du sérail.
(Publicité)
\"Le Premier ministre François Fillon a signé ce jour le décret portant nomination des représentants de l\'Etat au conseil d\'administration de la SNCF ainsi que des personnalités y siégeant en raison de leurs compétences\", a annoncé Matignon dans un communiqué.
M. Pepy y figure \"en tant que représentant de l\'Etat\", ce qui signifie qu\'il sera nommé président de la compagnie ferroviaire, une officialisation qui doit intervenir mercredi prochain lors du Conseil des ministres, a-t-on précisé dans l\'entourage du Premier ministre.
\"L\'Etat a estimé que compte tenu des enjeux qui attendent la SNCF ces prochaines années, comme le fret ou l\'ouverture à la concurrence (...) il était le plus à même de diriger l\'entreprise\", a-t-on commenté de même source, ajoutant que M. Pepy jouit d\'une \"grande crédibilité\" en interne comme en externe.
Selon des sources proches de l\'entreprise, tout se jouait entre Mme Idrac et Guillaume Pepy, directeur général exécutif depuis 2003, qui ne cachait pas son envie de prendre enfin les rênes de la maison.
Peu avant l\'annonce, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, avait souligné que \"la couleur politique à un poste comme celui-là (n\'était) pas forcément le critère déterminant de choix\", allusion au fait que M. Pepy avait travaillé dans plusieurs cabinets ministériels de gauche, dont celui de Martine Aubry en 1991.
Selon une autre source proche, Guillaume Pepy a bénéficié du soutien de Xavier Bertrand, ministre du Travail, qui l\'a côtoyé étroitement lors des dernières négociations sociales.
Il aurait apprécié ses talents de négociateur, qui ont largement contribué à faire passer deux \"bombes\" sociales : la réforme du régime spécial de retraite des cheminots et le service minimum.
Malgré une grosse grève en novembre, l\'une des plus dures de la SNCF, ces deux promesses de campagne de Nicolas Sarkozy sont passées.
Souvent surnommé \"l\'éternel second\", M. Pepy avait avoué sa déception lorsqu\'Anne-Marie Idrac avait été nommée présidente en 2006 pour terminer le mandat de Louis Gallois. Il confiait alors en coulisses qu\'il quitterait la SNCF s\'il n\'obtenait pas la place de numéro un.
Entré pour la première fois à la SNCF en 1989, travailleur acharné, plutôt apprécié des syndicats --à la différence d\'Anne-Marie Idrac-- Guillaume Pepy est une figure connue du grand public pour ses fréquentes apparitions dans les médias.
Pour Mme Idrac, ancienne secrétaire d\'Etat aux Transports, ce remplacement sonne comme un camouflet, d\'autant que les dernières rumeurs la donnaient gagnante, elle, la première femme à diriger la SNCF et l\'une des seules à la tête d\'une entreprise publique.
Le secrétaire d\'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, disait encore récemment porter un \"regard positif\" sur son action.
Mais elle paye sans doute en partie une vive passe d\'armes en 2007 avec Nicolas Sarkozy, alors en campagne présidentielle.
Evoquant le dossier du service minimum, elle dit préférer \"la prévention, le dialogue dans la gestion des affaires\" plutôt que la loi.
Réponse cinglante de M. Sarkozy: \"la présidente de la SNCF fera ce que son actionnaire lui dira de faire. Si elle n\'est pas d\'accord, elle en tirera certainement toutes les conséquences\". Depuis cet épisode, des rumeurs la donnaient régulièrement partante.
Mme Idrac paye aussi une image de piètre communicante auprès des médias et des syndicats.>>
fr.news.yahoo.com/afp/20080220/tfr-transports-rail-sncf-gouvernement-tr-1834ca8_1.html
Anonyme
C\'est bien fait pour elle, elle à bien enfoncé le personnel pendant les derniers évènements. et trop molle trop maigre trop pas assez.
Quant à pépy il tombera en même temps que sarkosy.
Quant à pépy il tombera en même temps que sarkosy.
On verra bien
<< Une explosion de gaz fait un mort et 35 blessés à Lyon
Alors que des travaux sur une canalisation étaient en cours, une explosion de gaz a éclaté jeudi à Lyon. Bilan : un mort et 35 blessés. Une information judiciaire «pour homicides et blessures involontaires» devait être ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incident.
Une explosion de gaz fait un mort et 35 blessés à Lyon
Alors que des travaux sur une canalisation étaient en cours, une explosion de gaz a éclaté jeudi à Lyon. Bilan : un mort et 35 blessés. Une information judiciaire «pour homicides et blessures involontaires» devait être ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incident.
Un mort et 35 blessés dont deux graves, tel était le bilan jeudi soir de l’explosion de gaz survenu jeudi à Lyon.
L’incident aurait eu lieu alors que des travaux étaient en cours sur une canalisation. Une fuite de gaz, consécutive à des travaux sur une canalisation du cours Lafayette, dans le 3e arrondissement de Lyon, a été signalée en fin de matinée tandis que l’explosion a eu lieu vers 12h20, ont indiqué les pompiers.
Selon un communiqué de la préfecture, «l\'origine (de l\'explosion) est la manipulation d\'une conduite de gaz souterraine par une entreprise de travaux». La fuite a été rapidement arrêtée et l\'alimentation du réseau a été stoppée. Pour contenir la dispersion de gaz, les pompiers ont aspergé d\'eau les endroits à risque du secteur. Les périmètres aux alentours on dû être évacués par mesure de sécurité. Selon le réseau de distribution de GDF, «l\'alimentation en gaz naturel de 1.200 clients a été provisoirement interrompue».
«Il est regrettable que toutes les procédures de sécurité n\'aient pas suffisamment été prises en compte» lors de ces travaux, a souligné la ministre de l\'Intérieur Michèle Alliot-Marie qui s’est rendue sur place.
Une information judiciaire «pour homicides et blessures involontaires» devait être ouverte jeudi afin de déterminer les causes de l\'explosion, selon une source judiciaire.
Selon les dernières informations, l’explosion de gaz survenue à Lyon pourrait être due à une rupture de canalisation alors que des travaux avaient lieu sur la voie publique. Lors de l’explosion d’une canalisation par un engin de chantier à Bondy au mois d’octobre 2007, Jean-Christophe Goux Reverchon, de la FNTP revenait justement sur ces problématiques et les actions mises en place pour éviter ce genre d’accidents.
Batiactu : Quelles sont les responsabilités des entreprises lors d’une ouverture de chantier de voirie ?
Jean-Christophe Goux-Reverchon : Il existe des procédures précises fixées par décret, qui doivent être appliquées avant le démarrage des travaux. Premièrement, le maître d’ouvrage doit adresser une demande de renseignement adressée aux divers exploitants de réseaux. Cette demande doit être faite en mairie, et les renseignements ainsi obtenus sont ensuite communiqués par le maître d’ouvrage à l’entreprise chargée de réaliser les travaux. Mais d’après nos études, on sait que seulement un maître d’ouvrage sur 10 s’acquitte vraiment de cette procédure. Deuxièmement, l’entreprise qui veut ouvrir un chantier doit faire une déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT). Les exploitants concernés doivent là aussi envoyer leurs plans de conduits, de réseaux et de câbles avec indication de la tension.
Batiactu : Si les entreprises connaissent la localisation des réseaux, pourquoi de tels accidents surviennent-ils ?
Jean-Christophe Goux-Reverchon : Il faudra attendre que l’enquête détermine pourquoi la machine de chantier a heurté la canalisation à Bondy. Mais ce que nous constatons, c’est que le problème majeur réside au niveau des plans fournis par les exploitants, souvent inexacts et vagues. Les plans sont en 2 dimensions et à l’échelle 1/25.000e, c’est beaucoup trop imprécis. On se heurte aussi à un problème de mises à jour, qui incombent aux grands exploitants mais ne sont pas toujours réalisées.
Batiactu : Comment luttez-vous contre ces problèmes ?
Jean-Christophe Goux-Reverchon : En 2006, la FNTP a initié une campagne de sensibilisation avec EDF et GDF à destination des personnes travaillant sur les chantiers. En 2001, une charte de bon comportement avait également été signée avec les grands concessionnaires (RTE, France Telecom, EDF-GDF…), afin de manifester l’engagement mutuel de ces partenaires pour limiter les atteintes portées à la sécurité des personnes et des réseaux.
Propos recueillis par Marie Desgré
Avec AFP
28/02/2008>>
www.batiactu.com/data/28022008/28022008-190329.html
Les deux architectes japonais Yoshiharu Tsukamoto et Momoyo Kaijima s’approprient avec brio le peu d’espace disponible dans les rues de Tokyo. Leurs mini-maisons se dressent fièrement dans les tissus urbains les plus denses. Présentation d’une agence d’architecture japonaise qui a acquis une renommée mondiale.
«Tout le génie de l’agence Bow-Wow est d’inventer de l’espace là où il n’y en a pas». C’est en ces termes élogieux que Françis Rambert, directeur de l’Institut Français d’Architecture, a présenté lundi 11 février le travail de Yoshiharu Tsukamoto et Momoyo Kaijima, deux architectes japonais de passage à Paris, au public massé en nombre dans l’auditorium du Palais de Chaillot. Le duo, vivant et travaillant à Tokyo, parvient en effet à inscrire l’architecture dans des tissus urbains étonnement denses. Un véritable exploit lorsque l’on connaît le comportement du bâti dans les grandes agglomérations japonaises ! Ces dernières sont complètement saturées, faites d’enchevêtrements, de superpositions complexes et variées, d’agencements contradictoires… «Tout échappe à l’ordre établi» résume Yoshiharu Tsukamoto, co-fondateur de l’agence Bow-Wow. Mais ces contraintes, au lieu de freiner l’architecte japonais, le stimulent.
Une démarche analytique
Avant de se lancer dans un projet, les deux associés ont un rituel. Ils procèdent à un minutieux travail d’observation des comportements «dans et autour du quartier, voire même à l’échelle de la ville entière». Sont pris en compte dans cette étude : les habitudes des individus vivant dans la zone ainsi que les conditions climatiques (présence de vent, de chaleur)… «Notre architecture crée des passerelles entre les différents comportements observés» raconte Yoshiharu Tsukamoto.
Pour bien faire comprendre en quoi cette démarche consiste, l’architecte prend l’exemple de son fameux «furnicycle». «A Shanghai, la rue est un lieu non seulement utilisé pour faire du vélo, mais également pour se réunir entre voisins. Nous avons donc eu l’idée de mettre au point un nouveau type de mobilier associant ces deux comportements» confie l’architecte. Le résultat est tout à fait singulier puisque le vélo fait également office de meuble. «Lorsque le trajet est long, on peut s’attabler pour faire une petite pause» s’amuse l’architecte.
«S’insinuer au plus près de ses voisins»
En appliquant cette même méthode de travail fondée sur l’observation des usages à l’habitat, l’agence Bow Wow propose aux japonais une nouvelle génération de maisons. Toutes sont caractérisées par leur très petite taille et par leur verticalité. Des principes qu’ils ont appliqués à leur propre domicile, faisant également office de bureau. Située dans un quartier calme de Tokyo, elle s’érige dans une zone enclavée par un groupement de trois maisons… une situation telle que la maison n’est même pas visible depuis la rue ! «Au Japon, on peut s’insinuer au plus près de ses voisins. La distance légale à respecter est seulement de 50 cm» explique Yoshiharu Tsukamoto, dans un français parfaitement intelligible.
Ce manque d’espace à l’extérieur se fait complètement oublier une fois à l’intérieur : les différentes zones sont complètement ouvertes - la fluidité entre elles est assurée par un escalier en zigzag exploitant toute la hauteur du bâtiment – et, aussi étonnant que cela puisse paraître, extrêmement lumineuses, des baies vitrées étant en effet installées dans le moindre interstice.
Des solutions créatives remarquées
Pour parvenir à composer avec aussi peu de mètres carrés, l’architecte japonais est souvent amené à «emprunter des chemins de traverse». Tel a été le cas avec la «Sway House». L’architecte a pris le parti audacieux d’incliner le bâtiment pour avoir la vision plus vaste possible du ciel. «Le résultat est complexe à réaliser puisque nous avons réalisé une torsion des murs» commente Yoshiharu Tsukamoto.
Un travail inventif qui vaut à son agence, fondée en 1992, d’être aujourd’hui célèbre dans le monde entier. Elle a d’ailleurs été récemment sélectionnée pour la réalisation de logements sociaux, rue Rebierre, dans le 7e arrondissement de la Capitale. Un projet bien différent de ceux réalisés jusqu’à présent : «ce travail n’a pas été évident pour moi car j’ai dû m’adapter aux standards français qui sont totalement nouveaux». Reste à maintenant à savoir si les parisiens se plairont autant que les japonais dans les habitations signées Bow-Wow.
Découvrez quelques unes des réalisations de l\'atelier Bow-Wow :
editorial.batiactu.com/edito/bow-wow-l-art-de-la-mini-maison-526.php
Céline Chahi
28/02/2008>>
editorial.batiactu.com/edito/bow-wow-l-art-de-la-mini-maison-526.php
Cinquante étudiants venus du monde entier ont participé cette année à la 4e édition des Défis du bois. Ce challenge universitaire a rassemblé pendant une semaine de futurs ingénieurs et architectes autour du matériau bois à Epinal (Vosges), «territoire d’innovations et d’intelligences sur le bois et la construction». Découvrez les projets en images.
«Le désordre apparent cache des équilibres subtils». C’est ainsi que le jury des Défis du bois a qualifié «Carrés arrangés», la composition qui a remporté le concours. Pendant sept jours et six nuits, une cinquantaine d’étudiants venus de France mais aussi de Suisse, du Québec, de Belgique, d’Allemagne et de République Tchèque, futurs architectes et ingénieurs se sont affrontés en dix équipes autour d’un thème : la sitooterie.
Ce terme anglais désigne un abri qui doit aussi être un signal notifiant la nécessité d’interroger les frontières de nos certitudes et de nos habitudes. C’est un lieu d’échange et de rencontre, de méditation et de débat. Un sujet «idéal en cette période électorale», a remarqué le maire d’Epinal Michel Heinrich, venu féliciter les participants. L’autre challenge était pour ces étudiants de créer une œuvre en bois avec une équipe inconnue. Dix équipes ont été tirées au sort, avec dans chacune des ingénieurs et des architectes, mais pas forcément issus de la même école : c’est l’occasion d’aller «au-delà de l’enseignement traditionnel», l’un des objectifs des Défis du bois qui fêtaient cette année leur quatrième édition.
Un matériau «évident»
Les étudiants ont travaillé à partir du même sol incliné et lesté, et disposaient du même type de matériel que les équipes pouvaient s’échanger entre elles. Aucun élément structurel ne devait toucher le sol. Chaque sitooterie est unique et remplit bien son rôle de refuge, puisque les équipes viennent se lover dans ces espaces ambigus en attendant la remise des prix. «Vous avez montré que le bois, dans un usage aussi peu conventionnel que la construction d’une sitooterie, était un matériau d’innovation», a adressé Pascal Triboulot, directeur de l’Ecole nationale supérieure des technologies et industries du bois (Enstib), qui organisait le concours. «Le bois est devenu un matériau évident sur cette planète dont nous nous interrogeons chaque jour sur son avenir».
Voir le diaporama :
editorial.batiactu.com/edito/l-audace-et-l-innovation-recompensees-les-defis-du-527.php
M. D.
28/02/2008>>
www.batiactu.com/data/28022008/28022008-181959.html
<< L’UE ne parvient toujours pas à réduire les émissions du secteur des transports
Selon l\'Agence européenne pour l\'environnement, les pressions exercées par les transports sur l\'environnement continuent de s\'intensifier. Les solutions préconisées : des améliorations en profondeur et la définition d’objectifs clairs.
Alors que les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports constituent toujours un obstacle majeur à l\'atteinte des objectifs poursuivis par l\'UE dans le cadre du protocole de Kyoto, un nouveau rapport* de l\'Agence européenne pour l\'environnement** demande aux décideurs politiques d’établir des objectifs ambitieux mais réalistes pour ce secteur, tout en répondant de manière sérieuse et impartiale à la demande en matière de transports. La croissance effrénée des activités de transport engendre trop d’effets secondaires qui nous concernent tous, tels que le bruit et la pollution atmosphérique, rappelle la directrice de l\'AEE, le professeur Jacqueline McGlade dans un communiqué. Elle est également la cause de graves dommages pour la biodiversité en Europe.
Selon ce rapport (publication annuelle du Mécanisme de rapportage sur les transports et l\'environnement de l\'AEE (TERM), qui surveille l\'évolution et l\'efficacité Nous ne pouvons continuer à octroyer des privilèges à des modes de transport peu efficaces
des efforts visant à intégrer des stratégies Nous ne pouvons continuer à octroyer des privilèges à des modes de transport peu efficaces
relatives aux transports et à
l\'environnement) intitulé « Climate for transport change », au sein de l\'UE-15, les villes sont responsables d’environ 80 % des coûts résultant des embouteillages, y compris la perte d’heures de travail. De ce fait les auteurs du rapport plaident pour une intégration des problématiques d’occupation des terres et des transports dans la planification urbaine. Le rapport révèle aussi que les engagements volontaires des fabricants automobiles à améliorer l\'efficacité des véhicules n’ont pas généré de gains suffisants et que les taux d’occupation des véhicules privés ont progressivement diminué.
Alors que dans la plupart des autres secteurs (approvisionnement en énergie, industrie, agriculture, gestion des déchets), les émissions ont chuté entre 1990 et 2004, elles ont, sous l\'effet de cet accroissement de la demande, fortement augmenté dans le secteur des transports.
Les transports représentent ainsi 21 % de l\'ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l\'UE-15 (à l\'exclusion du transport maritime et aérien international). En cause plus particulièrement : le transport routier et aérien.
Rappelons qu’après plusieurs mois de négociations, la Commission européenne a présenté mi-décembre, une nouvelle version de son projet de loi pour réduire les émissions de CO2 des véhicules particuliers de 160 à 120g CO2/km à l\'horizon 2012. Mais cette proposition et ses modalités, qui doivent être acceptées par les gouvernements des Vingt-Sept et le Parlement européen, ont suscité lundi un débat très vif entre les ministres de l\'Environnement.
Pour le professeur McGlade, les gouvernements et les citoyens doivent repenser en profondeur leur approche de la politique des transports, ne fût-ce que par souci de protection sanitaire. Nous ne pouvons continuer à octroyer des privilèges à des modes de transport peu efficaces, estime-t-elle.
C.SEGHIER
**Pays membres de l\'AEE : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
*Rapport>>
www.actu-environnement.com/ae/news/emission_transport_aee__4638.php4
Les sacs plastiques non biodégradables pourraient faire l\'objet d\'une écotaxe
Après l\'échec de la tentative destinée à interdire les sacs plastique de caisse en 2010, un amendement a été proposé dans le cadre de la loi de finances rectificative pour l\'éco-taxation des sacs plastiques non biodégradables.
À l\'occasion du Salon de l\'Agriculture, Benoist Apparu, député UMP de la Marne et co-président du groupe d\'étude parlementaire sur les biomatériaux, a expliqué pourquoi la France avait intérêt à promouvoir l\'utilisation des nouvelles matières issues de l\'agriculture telles que les biomatériaux et propose, pour se faire, de mettre en place une éco-taxe sur les sacs plastiques non biodégradables. Face à la concurrence des pays émergents, la filière agricole et céréalière et l\'ensemble des responsables politiques doivent travailler ensemble pour encourager et encadrer ce marché à fort potentiel, estime le député de la Marne. De ce fait, un amendement a été proposé dans le cadre de la loi de finances rectificative. Il instaure une éco-taxe sur les sacs de caisse, sacs à déchets et sacs fruits et légumes non renouvelables non biodégradables. Pour le député, il est urgent que ce texte soit enfin adopté afin que les déclarations des pouvoirs publics soient en cohérence avec leurs actes.
Rappelons que la loi d\'orientation agricole du 5 janvier 2006 avait tenté de promouvoir l\'usage des bio plastiques en interdisant l\'utilisation des sacs de caisse à usage unique non biodégradables à partir de 2010 et en obligeant à l\'incorporation au 1 janvier 2009, de 40% de matières renouvelables dans les sacs poubelle. Mais, la Commission avait estimé que l\'interdiction des sacs de caisse en plastique non biodégradable était incompatible avec la réglementation communautaire pour des raisons d\'entrave à la liberté du commerce.
L\'ADEME avait quant à elle estimé prioritaires l\'usage de sacs cabas réutilisables, avec pour objectif la diminution du nombre de sacs jetables. L\'agence avait par ailleurs rappelé, au moment du vote de la loi, que si les sacs biodégradables constituaient une amélioration notable vis-à-vis de l\'environnement, ils n\'étaient pas synonymes d\'absence totale d\'impact sur celui-ci. En effet, un sac biodégradable abandonné mettra plusieurs mois à disparaître, selon les conditions spécifiques d\'humidité, de température et de contact avec le sol. Le risque de pollution visuelle existe donc toujours. Pour l\'agence, il était donc indispensable d\'accompagner le développement de l\'utilisation de sacs biodégradables d\'une communication grand public insistant sur la nécessité de ne pas les abandonner dans la nature.
La promotion de l\'usage des bio plastiques était surtout défendue par le secteur agricole qui y voyait un nouveau débouché pour les substituts aux plastiques d\'origine végétale. Mais suite au refus de la Commission, les décrets d\'application relatifs à cette interdiction ne sont toujours pas parus.
C\'est dans ce contexte que Benoist Apparu (et d\'autres députés, Jean Gaubert, député PS et Antoine Herth, député UMP co-auteurs d\'un rapport dressant un bilan de l\'application de la loi d\'orientation agricole), réfléchissent à une alternative au dispositif législatif, comme l\'instauration d\'une fiscalité pénalisante pour les sacs non biodégradables.
Le député Benoist Apparu rappelle que la France est signataire d\'un mémorandum sur « la valorisation matière et industrielle de la biomasse », adressé en avril 2007 aux autres Etats membres de l\'Union et soutenu à ce jour par la Belgique, la Finlande, l\'Allemagne, l\'Espagne, l\'Autriche. Ce mémorandum identifie les secteurs d\'applications prioritaires de la chimie du végétal parmi lesquels les emballages en bio plastiques et appelle à une évolution du cadre législatif européen afin de mettre en place un dispositif favorable pour certains matériaux renouvelables. Par ces initiatives, la France démontre sa volonté de favoriser le développement des bio plastiques issus de ressources renouvelables et biodégradables dont l\'impact environnemental est moindre que celui des plastiques traditionnels, souligne-t-il.
L\'idée d\'une écotaxation devrait être abordée lors de la transcription du Grenelle de l\'Environnement en loi. Des réflexions devraient également êtres engagés lors de la présidence française de l\'UE, qui débutera le 1er juillet prochain.
Dernièrement plusieurs pays se sont engagés dans cette voie à l\'instar de l\'Irlande ou ont totalement interdit la production, la vente et l\'utilisation des sacs plastiques. Ainsi l\'Australie a annoncé, le 9 janvier dernier, que le pays mettrait fin à l\'usage des sacs plastiques dans les supermarchés à la fin de l\'année.
Entre les biocarburants et les bio plastiques, l\'agriculture semble donc avoir la lourde charge de prendre le relais d\'une économie basée sur le pétrole. Le défi environnemental d\'une agriculture plus \'\'propre\'\' est donc de taille !
C.SEGHIER>>
Article publié le : 28/02/2008
www.actu-environnement.com/ae/news/ecotaxe_sacs_plastiques_non_biodegradables_4610.php4
© Tous droits réservés Actu-Environnement - Reproduction avec accord de l\'Éditeur
Un programme de recherche européen estime que si l\'hydrogène peut permettre de réduire la consommation de pétrole des transports routiers de 40% d\'ici 2050 en Europe, de nombreux défis restent à relever pour y parvenir.
Après l\'adoption en 2007 de deux propositions (l\'une sur le lancement d\'une initiative technologique conjointe (ITC) sur les piles à combustible-hydrogène et l\'autre sur l\'introduction sur le marché de voitures à hydrogène) suivies d\'un Plan en faveur des technologies énergétiques, la Commission européenne a présenté le rapport du programme de recherche, intitulé \'\'projet HyWays\'\' destiné à analyser les incidences de l\'hydrogène et de son recours envisagé à plus ou moins long terme au sein de l\'UE. Ce projet a réuni des entreprises, des instituts de recherche et des agences gouvernementales de dix pays* qui ont participé à 50 ateliers afin d\'aboutir à un plan d\'action indiquant les mesures destinées à développer l\'utilisation de l\'hydrogène dans le domaine des transports au travers des piles à combustible (PAC).
Celles-ci constituent en effet une des voies possibles d\'utilisation de l\'hydrogène en générant de l\'électricité via une réaction électrochimique qui ne produit que de la vapeur d\'eau. Les PAC pourraient à ce titre se retrouver dans un ensemble de produits de la vie quotidienne comme les voitures, les bus, les bateaux et les avions, ainsi que les installations fixes de production de chaleur et d\'électricité dans les secteurs domestique et industriel, mais aussi les téléphones mobiles et les ordinateurs portables…
Dans ce contexte, le rapport du \'\'projet HyWays\'\' tente d\'analyser les différents modes possibles de production de l\'hydrogène afin d\'assurer la période de transition des pays de l\'UE vers des énergies renouvelables et réduire d\'ici 2050 la consommation de pétrole de 40 % dans les transports.
Mais la solution n\'est pas simple : actuellement, les hydrocarbures assurent plus de 90% de la fabrication traditionnelle de l\'hydrogène. Tous les pays étudiés ont choisi la production d\'hydrogène à partir du gaz naturel, de la biomasse et de l\'énergie éolienne. L\'énergie nucléaire étant considérée comme une option en France, en Finlande, en Espagne, en Pologne et au Royaume-Uni, alors que l\'utilisation du charbon est exclue en Finlande, en France et en Norvège..
La Commission précise ainsi que pour réduire les émissions de CO2, la production d\'hydrogène peut-être obtenue à partir de combustibles fossiles grâce au piégeage et au stockage du carbone. Par ailleurs la distribution et le stockage sûrs et efficaces de l\'hydrogène posent également problème.
Selon le rapport, la compétitivité du marché de l\'hydrogène doit donc passer par une réduction du coût de ses applications finales. Des simulations ont ainsi permis de dégager les coûts-bénéfices de son utilisation. Le seuil de rentabilité serait atteint entre 2025 et 2035 avec une totalisation de 16 millions de voitures roulant à l\'hydrogène, et d\'un investissement cumulatif total dans les infrastructures d\'environ 60 milliards d\'euros.
Ce rapport est publié à l\'heure où un nouveau partenariat de recherche secteurs public/privé doit être approuvé par les Etats-membres pour un montant de 940 millions d\'euros destiné au développement de la filière hydrogène.
E.BOUCLY
* Allemagne, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne et Royaume-Uni>>
www.actu-environnement.com/ae/news/hydrogene_programme_de_recherche_europeen_4598.php4
© Tous droits réservés Actu-Environnement - Reproductionavec accord de l\'Éditeur
<< Concept : un parking sous la mer pour le port du futur (diaporama)
L’ingénieur et skipper Damien Grimont a inventé une nouvelle façon d’intégrer le port dans une ville. Un parking sous les emplacements réservés aux bateaux, des pompes pour éviter que la vase ne se dépose, l’autostabilité des parois… Explication technique et présentation en images.
Damien Grimont a récemment créé la société Blue Ring (l’anneau bleu), à la fois entreprise et concept d’une nouvelle façon de concevoir les ports : « On fait entrer le port dans la ville ». Ancien salarié de Soletanche Bachy spécialisé dans les travaux et technologies du sol, il a déposé auparavant le brevet de son invention dans cette entreprise qui est maintenant son partenaire construction. Et le groupe SCE se charge des aspects environnementaux et océanographiques.
Comment est construit l’ensemble?
Les travaux sont réalisés à l’intérieur des terres à l’abri de l’eau. Ainsi, les infrastructures ne sont pas soumises à la loi littorale. Le parking est construit sur étages comme n’importe quel type de parking d’un centre commercial. Une porte provisoire est montée pour ensuite faire rentrer la mer à l’intérieur de l’ensemble. Les emplacements destinés aux bateaux se trouvent donc au-dessus des emplacements réservés aux voitures. « Les ports sont saturés et cela peut répondre partiellement à ce problème », explique Damien Grimont.
Assemblage d’anneaux
Les anneaux sont autostables. La forme circulaire des parois permet de tenir l’ensemble, même principe que la construction d’un puits. Pour le matériau utilisé, c’est bien entendu du béton armé, car plus résistant en milieu marin. Dans sa forme complexe, le port est constitué d’un assemblage d’anneaux. Dans une forme plus simple, il peut comprendre un anneau de 60 à 90 mètres de diamètre.
Autonettoyant
Damien Grimont travaille actuellement avec l’Ecole Centrale de Nantes pour mettre au point un système permettant de nettoyer automatiquement le port. La forme ronde des parois entraîne l’accélération de l’eau en profondeur. La disposition de pompes sur les côtés et dans le fond crée un courant pour que la vase ne se dépose pas. L’objectif est par la suite de rendre l’eau plus claire.
« Ce projet est pour moi la consolidation entre ma culture de marin et d’ingénieur » déclare Damien Grimont. A terme, l’ambition de ce projet est d’étendre ce système à l’échelle internationale. Quelques projets, en cours, concerneraient pour l’instant la région du Pays de la Loire. Reste à attendre les résultats des municipales pour s’assurer de leur mise en place.
Découverte du concept Blue Ring en images :
editorial.batiactu.com/edito/concept---un-parking-sous-la-mer-pour-le-port-du-f-536.php
Fanny Bonnin
06/03/2008>>
www.batiactu.com/data/06032008/06032008-175521.html
<< Une inondation pour sauver le Grand Canyon ?
L’institut américain de géophysique a ouvert les vannes d’un barrage en amont du Grand Canyon du Colorado. Il s’agit de stimuler la restauration de l’écosystème de ce lieu considéré comme une merveille de géologie
Des millions de litres d’eau se déversent depuis mercredi dans le lit du Grand Canyon du Colorado, dans l’Arizona (sud-ouest des Etats-Unis). Pendant soixante heures, l’USGS (Institut américain de géophysique) laisse ouvertes les vannes du barrage de Glen Canyon, dont l’eau va se déverser dans le lit du Grand Canyon Canyon, afin de restaurer son écosystème.
L’eau du lac artificiel Powell va ainsi quadrupler le débit du Grand Canyon, qui s’étend sur plus de 400 km. Il s’agit de reproduisant les conditions qui existaient avant l’arrivée, pour stimuler la reproduction d\'espèces de poissons endémiques. Le barrage de Glen Canyon a été construit en 1963, car le Colorado, qui prend sa source dans les montagnes Rocheuses au nord-est du lac Powell, était victime de nombreuses crues post-hivernales qui déposaient des sédiments sur ses berges. C’est la troisième fois que l’USGS ouvre ainsi les vannes du barrage, après l’avoir fait en 1994 et 2004.
06/03/2008>>
www.batiactu.com/data/06032008/06032008-172445.html
<< Un dragon géant attend le monde entier à l’aéroport de Pékin (diaporama)
A quelques mois du coup d’envoi des Jeux olympiques d’été, l’aéroport de Pékin a inauguré vendredi son nouveau terminal. Conçu en forme de dragon par l’architecte Norman Foster, il doit accueillir 19 compagnies aériennes.
170 stades de football : c’est l’équivalent en superficie du nouveau terminal de l’aéroport international de Pékin, inauguré vendredi par la compagnie Shandong Airlines avec un vol en provenance de Jinan, dans l’est de la Chine. Selon son architecte Norman Foster, le nouveau terminal s’étend sur 98 hectares, soit une surface plus importante que les cinq terminaux réunis de l’aéroport britannique de Heathrow.
Le terminal 3, en forme de dragon, mesure plus de 3 km et a coûté 2,7 milliards de dollars (1,8 milliards d\'euros). Il doit héberger 25 compagnies aériennes avant le lancement des Jeux olympiques le 8 août, qui doivent drainer 500.000 visiteurs étrangers à Pékin. L’aéroport, prévu pour recevoir 35 millions de passagers par an, en a avait accueilli 48 millions en 2007.
Le chantier, qui a duré quatre ans a nécessité la présence de 50.000 ouvriers, dont trois sont morts accidentellement. 10.000 habitants de neuf villages situés au nord-est de la ville ont dû déménager pour faire place au nouveau terminal.
Voir le diaporama :
editorial.batiactu.com/edito/un-dragon-geant-attend-le-monde-entier-a-l-aeropor-529.php
M. D.
29/02/2008>>
www.batiactu.com/data/29022008/29022008-120426.html
<< Décès du créateur des maisons «cocons» (diaporama)
Nader Khalili, architecte des «Eco-Dômes», maisons entièrement fabriquées à base de sable, vient de décéder à l’âge de 72 ans. Récompensée par le prix Aga Khan, son architecture est à destination des plus démunis et des réfugiés. Retrouvez l’homme et ses projets à travers une interview réalisée au mois de mai dernier.
Un abri en sacs de sable réalisable par tous, en peu de temps, avec peu de moyens… Voilà ce que représente un Eco-dôme, une idée lancée par l’architecte d’origine iranienne Nader Khalili décédé la semaine dernière à l’âge de 72 ans. Il aura fallu de la ténacité à ce créateur pour réaliser son projet.
Et pour le concrétiser, il a décidé de fonder le Cal-Earth Institute, un village réunissant ces constructions, dans le désert de Mojave en Californie en 1991.
Développant ses théories autour de l’avenir des sans-abri, Nader Khalili souhaite que tout le monde puisse «construire sa propre maison». Pour cela, il s’est appuyé sur une technique simple baptisée «Superadobe» qui consiste à utiliser des matériaux que l’on trouve de partout : la terre ou le sable. Pour bâtir ses Eco-dômes, il suffit de remplir des sacs de matières sableuses que l’on va empiler les uns sur les autres de façon circulaire afin de former au sommet une coupole. Pour stabiliser le tout, des fils de fer barbelés sont disposés entre les assises. A l’issue de la construction, ces maisons biodégradables en forme de cocon peuvent atteindre 34 m2 et accueillir des familles entières. Et ces habitations peuvent s’agrandir et s’adapter grâce à l’ajout de voûtes, d’arcs, de coupoles…
Mais ce n’est pas tout puisque la technique «Superadobe» peut également permettre l’élaboration de silos, d’écoles, d’hôpitaux ou encore de digues, de routes, de ponts…
Des maisons pour les victimes de catastrophes naturelles
Le véritable atout de ces Eco-dômes est qu’ils résistent aux tremblements de terre, aux ouragans, aux inondations et isolent du froid, de la chaleur et du bruit. Et ce système a déjà prouvé son efficacité notamment en 1994, lorsque l’Iran a hébergé des milliers de réfugiés irakiens.
A noter qu’en 2004, les structures de Nader Khalili ont obtenu le prix Aga Khan, qui récompense les idées architecturales dans les sociétés musulmanes. Depuis, un village Cal-Earth s’est implanté à Islamabad au Pakistan pour aider à la reconstruction du pays après le tremblement de terre du 8 octobre 2005. Récemment, le Cal-Earth Institute a acheté un terrain en Espagne pour y construire le premier centre Cal-Earth Europe.
Voir le diaporama :
editorial.batiactu.com/edito/deces-du-createur-des-maisons--cocons--163.php
3 questions à Nader khalili, architecte et fondateur du Cal-Earth Institute
Batiactu : Comment vous est venue l’idée de construire des «Eco-dômes» ?
Nader Khalili : J’ai toujours pensé qu’il n’y avait rien de mieux pour construire des maisons que la terre que l’on a sous les pieds. Mon projet remonte aux années 80 alors qu’un programme d’exploration de l’espace avait été annoncé par le gouvernement. En 1984, j’ai donc présenté au Symposium de la Nasa mes constructions. J’ai réfléchi à comment réaliser des maisons dans un environnement sans eau, sans air et sans huile, avec comme seule matière le sol de la lune. C’est vraiment à partir de là que j’ai eu envie de concrétiser l’aventure Cal-Earth.
Batiactu : Comment définiriez-vous vos constructions ?
N.K : Je suis parti du principe que tout le monde peut construire sa maison. Les «Eco-dômes» ne demandent ni qualification particulière, ni de gros investissements financiers et suscite la collaboration de seulement 3 à 5 personnes. Sans oublier que le matériel utilisé est facile à trouver et écologique. Mais surtout ces constructions peuvent et doivent aider les personnes qui sont en situation d’urgence comme celles qui ont subi des guerres ou des désastres naturels.
Batiactu : Quels sont vos futurs projets ?
N.K : Mes étudiants ont établi un village d’Eco-dômes au Pakistan. Nous avons également tenté des expériences au Brésil, Chili, Guatemala, Canada, l’Inde… Et puis j’aimerais montrer notre travail à Paris pourquoi pas au Centre Georges Pompidou.
Céline Galoffre
10/03/2008>>
www.batiactu.com/data/10032008/10032008-151713.html
<< Décès du dernier \"poilu\" de la Première guerre mondiale
PARIS - Le dernier \"poilu\" français survivant de la Première guerre mondiale, Lazare Ponticelli, est mort à l\'âge de 110 ans, a annoncé mercredi l\'Elysée.
\"J\'exprime aujourd\'hui la profonde émotion et l\'infinie tristesse de l\'ensemble de la Nation alors que disparaît Lazare Ponticelli, dernier survivant des combattants français de la Première guerre mondiale\", déclare le président de la République dans un communiqué.
Un hommage national à l\'ensemble des Français mobilisés durant la Première Guerre mondiale sera rendu \"dans les prochains jours\", précise le communiqué.
\"Nous avons le devoir de marquer notre gratitude envers l\'ensemble des combattants, de tous grades, de toutes origines, de toutes confessions, qui ont offert la victoire à la France\", a expliqué M. Sarkozy. L\'idée d\'organiser des obsèques de portée nationale avait été annoncée en 2005 par son prédécesseur Jacques Chirac.
En janvier dernier, Lazare Ponticelli avait finalement accepté le principe d\'une telle cérémonie \"au nom de tous ceux qui sont morts, hommes et femmes\". Après avoir longtemps refusé cette perspective, il avait donné son accord \"si c\'est dans la dignité\". \"Pas de tapage important ni de grand défilé. Mais une messe aux Invalides en hommage à mes camarades morts dans cette horreur de la guerre et auxquels j\'ai promis de ne jamais les oublier\", avait-il précisé.
Lazare Ponticelli, immigré italien à Paris, s\'était engagé en août 1914 dans la Légion étrangère en \"trichant sur son âge\". Il avait alors 16 ans.
\"Notre pays lui est redevable, car il lui a donné le meilleur de lui-même, dans les heures les plus sombres comme dans les jours heureux\", salue M. Sarkozy qui présente les condoléances de la Nation à la fille et à toute la famille de l\'ancien soldat.
Le décès de M. Ponticelli intervient moins de deux mois après l\'avant-dernier \"poilu\" français, Louis de Cazenave, qui s\'est éteint le 20 janvier à Brioude (Haute-Loire), lui aussi à l\'âge de 110 ans. Le dernier combattant allemand de la \"Grande guerre\", est mort le 1er janvier dans une maison de retraite de Cologne, à l\'âge de 107 ans. AP>>
fr.news.yahoo.com/ap/20080312/tfr-anciens-combattants-deces-poilu-56633fe.html
"Pas de statut pour les réfugiés climatiques"
www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=468275&xtor=RSS-96
Anonyme
Climatique c\'est déjà un statut. mais cela ne veut rien dire. Dire que ces gens fuient la pollution ou la sécheresse ou la glace c\'est vrai, mais \"climatique\" cela fait partie de la manipulation des peuples du monde par les mots qui ne veulent plus rien dire.
Un jour on saura qui les fait migrer réellement, quels intérêts... vers quelle destination commune.
3 623 contributions
<< L’histoire de la tour Montparnasse (diaporama)
La tour Montparnasse fête ses 35 ans cette année ! Avec ses 210 m de haut, elle reste le plus haut immeuble de bureaux de France même si les différents projets de tours dans le quartier d’affaires de La Défense à Paris devraient la détrôner d’ici quelques années. Retour sur les principales étapes de construction de cette tour emblématique de Paris.
Actuellement en cours de désamiantage, la Tour Maine-Montparnasse, plus couramment appelée tour Montparnasse, a été réalisée par les architectes Jean Saubot, Eugène Beaudouin, Urbain Cassan et Louis Hoym de Marien.
Mal accueillie au départ, la tour semble aujourd’hui bien acceptée dans le 14ème arrondissement de Paris. De même, elle a su garder avec le temps toute sa modernité et son attractivité. Pour preuve, l’Union International des Architectes (UIA) et le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA) viennent d’y installer leurs bureaux. Retour en quelques dates sur les grandes étapes de construction de la tour Montparnasse.
1934 : L\'ancienne gare Montparnasse, où est située l’actuelle tour Montparnasse, n’étant pas assez adapté au trafic, l’idée de construction d’une nouvelle gare apparaît.
1957 : Création de la Société d\'Économie Mixte pour l\'Aménagement du Secteur Maine Montparnasse (SEMMAM) et l\'Agence pour l\'Opération Maine Montparnasse (AOM). Sa mission : réaménager le quartier Montparnasse. Cette opération nécessite de raser de nombreuses rues, souvent délabrées et insalubres. Le chantier s’étend sur environ 8 hectares.
1958 : Les premières études de la tour sont lancées mais le projet est vivement critiqué du fait de la hauteur du bâtiment. Une polémique commence et entraîne des ralentissements dans le projet.
1968 : André Malraux, alors ministre de la culture de Georges Pompidou qui soutient le projet, accorde le permis de construire à l\'AOM, agence commune qui regroupe les quatre architectes : Urbain Cassan, , Eugène Baudoin et Louis de Hoÿm de Marien. Début des travaux.
1970 : Pose de la première pierre au mois d’avril.
1973 : La tour est inaugurée et prend place sur l’emplacement de l’ancienne gare. Elle devient l\'un des grands points de repère de la Capitale.
Pour voir les principales étapes de construction de la tour, cliquez ici :
http://www.batiactu.com/data/11032008/11032008-152912.html
Quelques anecdotes…
- La tour a servi de décor à quelques films : Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel (1974), L\'Imprécateur de Jean-Louis Bertucelli (1977), et plus récemment la Tour Montparnasse infernale d’Eric et Ramzy (2001)
- Le roman de Frédéric Beigbeder, Windows on the world (2003), met en scène un narrateur qui prend un café au sommet de la tour Montparnasse un an après les évènements du 11 septembre
- Alain Robert, le grimpeur urbain dit aussi l\'«homme araignée», a gravi à mains nues à trois reprises la tour Montparnasse.
C.G
11/03/2008>>
www.batiactu.com/data/11032008/11032008-152912.html
<< Du lierre solaire pour les façades des immeubles (diaporama)
Une société américaine spécialisée dans la conception durable développe actuellement un projet baptisé «Grow».Une solution novatrice qui produit de l’énergie en utilisant les apports du soleil et du vent, sous la forme d’un lierre solaire à installer sur les façades. Détails et explications en attendant la livraison des premiers modèles.
«Grow» fournit une énergie hybride à partir des rayons du soleil et de la force du vent. S’inspirant du lierre, ce nouveau projet – encore au stade de prototype – est le fruit du travail des new-yorkais Smit (Sustainably minded interactive technology). Alliant les atouts de l’éolien et du solaire, il se présente sous la forme de petites feuilles grimpantes à accrocher aux façades des immeubles.
«Grow répond aux critères de qualité de vie actuels - environnement, santé, dépendance à l’énergie - en fournissant un produit qui adhère aux valeurs d’éco-responsabilité», annonce Teresita Cochran, cofondatrice de Smit. Grow («croissance» en Français) respecte ainsi le cycle de vie éco-responsable d’un produit qui utilise «des matériaux recyclés et doit être lui-même recyclable en fin de vie afin de minimiser son impact sur l’environnement».
Comment ça marche ?
La conception de Grow combine des technologies photovoltaïques et piézoélectriques. La première capte la chaleur du soleil quand la seconde profite de la force du vent pour générer de l’énergie. Ce système produisant de l’électricité à partir de la force solaire et mécanique existe pour l’instant en deux versions : Grow.1 et Grow.2. «Tous deux présentent des différences techniques mais peuvent s’adapter à tous types de bâtiments et climats régionaux», explique-t-on chez Smit.
Développé en 2005 par Samuel Cabot Cochran pour sa thèse en «projet de design industriel», Grow.1 utilise de minces films photovoltaïques et des générateurs piézoélectriques superposés à une encre conductrice «encapsulée dans des couches de fluoropolymères». Cette première version a déjà attiré l’attention puisqu’elle est actuellement présentée au MoMA (Museum of Modern Art) de New-York, dans le cadre d’une exposition explorant les relations entre design et science.
Cotte de maille photovoltaïque
Grow.2 est quant à lui conçu tel un «système de maille en acier inoxydable» fabriqué par la société allemande Carl Stahl . Cette grande «cotte de maille» photovoltaïque est censée permettre aux plantes grimpantes comme le lierre d’envahir les façades des immeubles sans endommager les bâtiments eux-mêmes, «un problème typique de nombreux jardins verticaux», selon ses concepteurs. Ceux-ci expliquent que leur solution «est constituée de feuilles 100% recyclables en polyéthylènes». Ici aussi, les cellules solaires sont en film photovoltaïque flexible et s’adaptent à tous types de bâtiments.
A quand une application de Grow sur du résidentiel ou des grands projets d’architecture ? «Il faudra attendre encore un peu pour cela car pour l’instant, le projet Grow est au stade de prototype et subit des tests visant à permettre sa commercialisation», nous dit-on chez Smit. Peut-être fin 2008, début 2009 pour une utilisation résidentielle. «Des tractations sont en cours avec un groupe d\'étudiant de l\'Ecole d\'Architecture et de Design de l\'Université d\'Etat du Kansas, qui travaille actuellement sur un projet de design et construction à Greensburg ( www.greensburgcubed.org/ ) , au Kansas, pour reconstruire cette ville qui a été détruite par des tornades en mai dernier», ajoute Teresita Cochran.
*La piézoélectricité est la propriété que possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l\'action d\'une force mécanique et, réciproquement, de se déformer lorsqu\'on leur applique un champ électrique.
Cliquez ici pour voir des photos du projet Grow :
editorial.batiactu.com/edito/du-lierre-solaire-pour-les-facades-des-immeubles-544.php
Laurent Perrin
12/03/2008>>
www.batiactu.com/data/12032008/12032008-172648.html
<< Un tunnel dernier cri pour s’évader de prison
La réalité rejoint parfois la fiction… Des policiers ont découvert un tunnel près d’un centre pénitentiaire de la région de Santiago. Une version chilienne de la série télé «Prison break» ?
Un tunnel long de 85 mètres fait de ciment et de poutres en bois, insonorisé et ventilé, alimenté en électricité et doté de chariots élévateurs… c’est la drôle de découverte qu’ont fait des policiers chiliens, à proximité de la prison Colina II, près de Santiago. Les policiers ont appris l’existence de ce tunnel en écoutant des conversations téléphonique lors d’une enquête sur des trafics de drogue.
Ce sont les épouses de deux détenus de ce centre pénitentiaire qui auraient demandé à quatre mineurs de construire ce tunnel, qui devait relier la prison à une maison voisine. Lorsque les policiers l’ont découvert, il ne restait que 30 mètres à creuser pour parvenir jusqu’à la cour intérieure de la prison.
13/03/2008>>
www.batiactu.com/data/13032008/13032008-153844.html
<< Décès de l\'architecte Yves Bayard
Concepteur notamment du Musée d\'Art Moderne et d\'Art Contemporain (MAMAC) de Nice, l\'architecte français Yves Bayard est mort mardi à l\'hôpital Saint Roch de Nice. Il avait 72 ans
Yves Bayard avait réalisé le MAMAC, un bâtiment monumental aux lignes futuristes, inauguré en 1990, ainsi que le Centre dramatique national Nice Côte d\'Azur, un bâtiment octogonal en marbre de Carrare.
Ces deux oeuvres jumelles, dans le centre de Nice, sont reliées par une esplanade surélevée, conçue pour symboliser le dialogue entre le théâtre et l\'art contemporain.
12/03/2008>>
www.batiactu.com/data/12032008/12032008-165141.html
<< Schindler va poser 30 escalators pour le métro de Lyon
Le spécialiste des escaliers mécaniques Schindler vient de décrocher un contrat afin de remplacer 30 escalators du métro lyonnais. Cette opération va nécessiter quelques prouesses techniques puisque certains chantiers se dérouleront de nuit.
Schindler va installer 30 nouveaux escaliers mécaniques dans le métro de Lyon. Toutefois l’entreprise devra tenir compte de quelques contraintes.
En effet, Schindler va devoir faire attention à l’acheminement des escaliers à l’intérieur du métro car il va utiliser les voies d’accès existantes. De plus, certains chantiers se dérouleront de nuit entre 1 et 3h du matin. Enfin, plusieurs escaliers mesurant de 20 à 30 mètres de long devront être livrés en plusieurs parties, suivant l’emplacement de la trémie et assemblés sur le site.
A noter que Schindler a déjà équipé le métro de la ville de Lille mais également le métro de Rennes et celui de Toulouse.
Fiche technique
Maître d’ouvrage : Sytral
Maître d’œuvre : Assystem
Exploitant : Keolis
Produit : 30 escaliers mécaniques Schindler
Date de mise en place : entre mars 2008 et 2010
13/03/2008>>
www.batiactu.com/data/13032008/13032008-175906.html
3 623 contributions
<< Le Terminal 5 d’Heathrow se dévoile enfin (diaporama)
Après plus de cinq ans de travaux, le Terminal 5 de l’aéroport de Londres-Heathrow est terminé. La Reine d’Angleterre l’a inauguré vendredi et le public le découvrira dès le 27 mars. Présentation en images d’un projet d’envergure signé Rogers, Stirk, Harbour+Partners, le cabinet de l’architecte Richard Rogers
Le nouveau Terminal 5 de l\'aéroport de Londres-Heathrow a été inauguré officiellement vendredi par la Reine d\'Angleterre. Il ouvrira ses portes au public le 27 mars. Heathrow est depuis 1946 l\'une des principales plaques tournantes du transport aérien mondial, et le premier aéroport pour le trafic de passagers en Europe (67 millions par an). Ce nouveau terminal devrait donc désengorger le trafic d’Heathrow et lui permettre d’entamer la rénovation de ses autres terminaux.
Immense bâtiment rectangulaire de verre et d\'acier, grand comme dix terrains de football, le 5ème terminal d’Heathrow est l’œuvre de Rogers, Stirk, Harbour + Partners, nom du cabinet de l’architecte Richard Rogers, à l’origine du Centre Pompidou à Paris, du bâtiment de la banque Lloyd’s à Londres, du Terminal 4 de l’aéroport Barajas de Madrid ou encore de la restauration des Arènes de Barcelone.
Le Terminal 5 d\'Heathrow a coûté environ 5,6 milliards d\'euros et sa construction a duré plus de cinq ans et demi. Il constitue le début d’une véritable «transformation» de l’aéroport d’Heathrow, dont les autres terminaux doivent être dépoussiérés. Cette première étape marquée par la construction du terminal 5 «permettra à Heathrow d’accueillir de 30 à 35 millions de passagers supplémentaires par an», explique l’aéroport.
Lumière naturelle
Le projet inclut également une station de métro située sous le bâtiment principal du terminal. Celle-ci doit être reliée au réseau londonien via les lignes Piccadilly et Heathrow Express. De plus, une tour de contrôle haute de 87 mètres a également été construite aux alentours de l’aéroport. «Le confort des passagers et la création d\'une superbe expérience sont au cœur de la conception de ce bâtiment. Plus de 30.000 mètres carrés de verre font que la lumière naturelle l’inonde, apportant un incroyable sentiment d\'espace», déclare-t-on au Terminal 5.
British Airways est le seul occupant du Terminal 5 par lequel transiteront environ 40% des passagers d\'Heathrow. Ce qui laisse à la compagnie le temps d\'entreprendre un programme majeur consacrant 8 milliards d\'euros à la rénovation des terminaux existants. Au cœur de ce plan : Heathrow East, un nouvel ensemble remplaçant les terminaux 1 et 2.
Cliquez ici pour voir des photos du nouveau Terminal 5 :
editorial.batiactu.com/edito/le-terminal-5-d-heathrow-oeuvre-du-cabinet-rogers--549.php
Fiche technique :
Capacité d\'accueil : 30 millions de passagers par an
Début du chantier : septembre 2002
Livraison : mars 2008
Budget : 5,6 milliards d\'euros
Superficie du site : 260 hectares
Maître d’œuvre : Rogers, Stirk, Harbour + Partners
Maître d’ouvrage : British Airways
L.P.
14/03/2008>>
www.batiactu.com/data/14032008/14032008-170917.html
<< «Dans les quartiers d’affaires à venir, il faut de la diversité et de la continuité», Jacques Ferrier
L’architecte Jacques Ferrier fait partie des 5 finalistes retenus pour la construction de la tour Signal à la Défense. Dans ce projet, il développe comme dans la plupart de ses précédentes constructions, des systèmes liés au développement durable : ventilation naturelle, échangeur de froid et de chaud… L’occasion de revenir avec lui sur sa vision de l’architecture durable dans les quartiers d’affaires.
Jacques Ferrier, en partenariat avec l’Hermitage et Bouygues Construction, fait partie des 5 finalistes retenus pour la construction de la tour Signal dans le quartier de la Défense. Le concepteur de la tour Hypergreen nous présente sa vision du développement durable dans l’architecture.
Batiactu : Quels sont les dispositifs écologiques que vous souhaitez intégrer à votre projet de tour Signal ?
Jacques Ferrier : Dans ce projet de tour mixte, nous souhaitons répartir le froid et le chaud entre les logements (ils constituent 50% de la tour) et les bureaux. La chaleur serait ainsi utilisée pour réchauffer les logements, en passant par des gaines jusqu’à une centrale technique. L’échangeur sert alors à réchauffer l’air pur. Ce système fonctionnerait comme une pompe à chaleur. Ensuite, une façade perméable à l’air permettrait de ventiler naturellement la tour et les fenêtres peuvent être ouvertes. On pense également à la mise en place de panneaux photovoltaïques de couleur bronze ou argent pour être en harmonie avec la tour. Et une pompe à chaleur installée sur la seine servirait à chauffer la tour et à refroidir l’eau. Le centre commercial prévu au bas de la tour fonctionnerait quant à lui comme une serre ventilée.
Batiactu : Que peut amener l’architecte aujourd’hui aux quartiers d’affaires en matière de développement durable ?
Jacques Ferrier : Le quartier d’affaires d’aujourd’hui tel que celui de la Défense présente deux caractéristiques «ultramonofonctionnelles» : la première est le fait qu’il ne contient généralement peu ou pas de logements, il est donc coupé de l’espace urbain. La deuxième est qu’il est important de retrouver ce rapport au sol, pour créer une continuité. Il faut réconcilier ce qui se passe au pied des tours avec une vraie vie, introduire de la mixité. C’est important de ne pas créer de ghettoïsation dans ces quartiers d’affaires. Cela passe par l’idée d’avoir plaisir à habiter dans des appartements en hauteur. Dans les quartiers d’affaires à venir, il faut de la diversité et de la continuité. Et pour que les bâtiments soient astucieux et intelligents, il faut qu’ils soient performants au niveau énergétique.
Batiactu : Quel est votre quartier d’affaires préféré ?
Jacques Ferrier : Manhattan représente la ville d’affaires verticale du XXème siècle, mais il est bon de tourner la page. Le quartier de la Défense a un réel potentiel d’esthétisme et d’émotion urbaine. On pourrait y développer une atmosphère urbaine inédite et excitante.
propos recueillis par Fanny Bonnin
14/03/2008>>
www.batiactu.com/data/14032008/14032008-151657.html
<< Tour de France des vélos en libre service (diaporama)
Trois ans après le lancement du Vélo’V à Lyon et huit mois après celui du Velib à Paris, où en sont les vélos en libre service dans les grandes villes de France ? Retour sur la riche histoire d’un concept anglo-saxon et tour de France en images de ses différentes applications.
Depuis, le concept anglo-saxon de vélos partagés («bike-sharing» en anglais) a fait du chemin et des émules jusque chez nous. Après le Danemark, le Royaume-Uni et le Pays-Bas, c’est au tour de la France d’être envahie par ces vélos costauds et attachants, véritables signaux dans la ville. Si La Rochelle proposait déjà en 1974 des «vélos jaunes» à la location, c’est à Rennes qu’a été lancé le «premier libre-service vélo informatisé au monde». Depuis juin 1998, le «Vélo à la carte» rennais est en effet administré par la société Clear Channel.
Dix ans plus tard, les vélos partagés ont fleuri un peu partout dans l’hexagone, dans une quinzaine de villes pour l’instant. Entre temps, l’Allemagne a lancé «Call a Bike» (à Berlin, Frankfurt ou Munich…) et l’Autriche a initié Citybike à Vienne – des systèmes similaires à ceux que nous connaissons chez nous. En France, si Clear Channel a le mérite d’être précurseur en la matière, c’est le publiciste JCDecaux qui contrôle le marché, ayant remporté trois quarts des appels d’offres lancés par les municipalités.
Clear Channel contre JCDecaux
Caen, Rennes, Perpignan et Dijon sont gérées par Clear Channel, toutes les autres villes étant aux mains de JCDecaux. Petites exceptions : le «Velomagg’» de Montpellier, géré par le TaM (Transport de l’Agglomération de Montpellier) et le «Vélo+» d’Orléans, géré par la SNCF via Effia. Dans ces villes, l’initiative a notamment le mérite d’avoir créé des emplois : une quarantaine à Toulouse, une trentaine à Marseille, cinq à Amiens et pas moins de 400 à Paris, plus gros parc de vélos partagé à l’heure actuelle (plus de 20.000 unités).
Si le succès des Velib’ parisiens et autres Vélo’V lyonnais n’est plus à démontrer, on peut parier sur une multiplication dans les prochaines années de ce concept à travers la France, et même au-delà. En effet, inspiré par l’exemple français, la ville de Montréal veut être la première d’Amérique du Nord à se doter d’un service de vélo en libre service. Tablant sur 2010 pour sa mise en service, la ville canadienne aurait déployé un budget de 15 millions de dollars.
Cliquez ici pour un tour de France des vélos en libre service :
editorial.batiactu.com/edito/panorama---tour-de-france-des-velos-en-libre-servi-547.php
A Paris, près de 17 millions d’usagers
Huit mois après son lancement, 16,9 millions d’utilisateurs sont montés sur une selle Vélib’. C’est ce qu’a annoncé le groupe d’affichage JCDecaux le 12 mars lors de la publication de ses résultats annuels. Des «évènements inattendus» sont venus booster l’usage de Vélib : «les neufs jours de grève en octobre ont doublé le nombre d’utilisateur par jour», a précisé le codirecteur général Jean-Charles Decaux. Concernant le gel de l’extension du dispositif à la banlieue par le tribunal administratif, JCDecaux attend le verdict du Conseil d’Etat «dans le courant de l’année 2008».
Laurent Perrin
13/03/2008>>
www.batiactu.com/data/13032008/13032008-165635.html
<< \"Le prix de l\'amour\".
Dans quelques mois, les allocations versées aux personnes handicapées ne seront plus calculées en prenant en compte les revenus du conjoint ou du compagnon... en Belgique.
Après de longs mois de tergiversations sur fond de tentation séparatiste flamande, les dirigeants politiques d\'outre-Quiévrain sont parvenus à conclure un accord de gouvernement. Les personnes handicapées figurent parmi les grands gagnants de cet accord dont l\'un des aspects a été annoncé par Didier Reynders, vice-Premier ministre : il mettra fin au \"prix de l\'amour\" qui condamnait les personnes handicapées qui se marient à perdre leurs allocations alors calculées en prenant en compte les revenus du conjoint.
Ce \"prix de l\'amour\" existe également en France, pour les couples mariés, pacsés ou vivant maritalement : la notion est extensive pour que tous les couples officiels ou officieux soient concernés. L\'enjeu est financier; ce \"prix de l\'amour\" est contesté en France depuis de nombreuses années et aucun des gouvernements qui se sont succédés, de droite comme de gauche, n\'a voulu mettre un terme à cette discrimination qui consiste à amputer le minimum social servi à une personne handicapée des revenus perçus par son conjoint.
Ce \"prix de l\'amour\" sera au coeur des mots d\'ordre des manifestations du 29 mars prochain organisées par le mouvement Ni Pauvre Ni soumis. A Paris mais également dans des villes de province et des départements d\'Outremer, les personnes handicapées sont invitées à manifester pour exiger un revenu décent de remplacement, égal au salaire minimum, cumulable avec un salaire et imposable, calculé sur les seuls revenus du bénéficiaire. Pour appuyer cette revendication, ils pourront désormais clamer haut et fort l\'exemple de ce qui n\'est pas une blague belge...
Laurent Lejard, mars 2008. >>
© Yanous! 2008. Reproduction et diffusion avec autorisation.
www.yanous.com/news/editorial/edito080321.html
<< Le Parlement européen émet des recommandations pour réduire les émissions de CO2 des transports
Un rapport d\'initiative adopté par le Parlement européen adresse une série de recommandations aux différents acteurs du secteur des transport afin de réduire les émissions, notamment dans le domaine des transports urbains
En ouverture de la 5e session thématique de la commission sur le changement climatique du Parlement européen, députés et experts ont débattu, la semaine dernière, des mesures à adopter pour réduire les émissions de CO2 et notamment celles des transports.
Alors que dans la plupart des autres secteurs (approvisionnement en énergie, industrie, agriculture, gestion des déchets), les émissions ont chuté entre 1990 et 2004, elles ont, sous l\'effet de cet accroissement de la demande, fortement augmenté dans le secteur des transports.
Les transports sont ainsi responsables d’un quart des émissions européennes de gaz à effet de serre et leurs besoins en énergie devraient croître de 30% d’ici 2030.
Concrètement, entre 1990 et 2005, les émissions de gaz à effet de serre en provenance du transport routier, aérien, ferroviaire ou maritime de l’Union Européenne ont augmenté de 26 %.
Un récent rapport de l\'Agence européenne pour l\'environnement demandait aux décideurs politiques d’établir des objectifs ambitieux mais réalistes pour ce secteur, tout en répondant de manière sérieuse et impartiale à la demande en matière de transports. La croissance effrénée des activités de transport engendre trop d’effets secondaires qui nous concernent tous, tels que le bruit et la pollution atmosphérique, rappelait la directrice de l\'AEE, le professeur Jacqueline McGlade. Elle est également la cause de graves dommages pour la biodiversité en Europe.
Dans un rapport débattu lundi, les députés européens en appellent, eux, à l’innovation technologique, à la taxation ciblée et aux modifications de nos habitudes. ll est urgent, souligne Gabriele Albertini (Parti Populaire Européen-Démocrates Européens) dans son rapport, d’améliorer ses performances environnementales.
Adopté par 542 voix pour, 79 voix contre et 26 abstentions, le rapport avance des propositions mêlant innovation technologique, action sur les prix et modification des habitudes. Il y est indiqué que le secteur devrait suivre certaines voies notamment mettre fin à la dépendance quasi-totale aux carburants fossiles, intensifier la recherche sur les énergies renouvelables, investir dans la création ou la rénovation d\'infrastructures et dans des systèmes de transport intelligents, repenser les axes urbains pour favoriser la mobilité urbaine durable, ou encore encourager le transport modal et développer l\'interopérabilité.
Le rapport soutient en particulier l\'établissement d\'un cadre législatif pour réduire les émissions à 125 g de CO2 au km pour les nouvelles voitures et l\'accroissement des investissements dans la recherche pour des technologies moins énergivores et moins émettrices de dioxyde de carbone.
Concernant les transports urbains, responsables à eux seuls à l\'origine de 40% des émissions de CO2, le Parlement demande de promouvoir des politiques en faveur des transports publics, des piétons, de la bicyclette et du covoiturage. Les députés préconisent également des dispositions pour favoriser le travail à domicile et mettre en place une tarification routière.
Concernant le transport aérien, il est recommandé que soit introduite une différenciation en fonction des émissions des droits de décollage et d\'atterrissage dans les aéroports et que soit créé un véritable ciel unique européen.
S’intéressant aux émissions dues au transport maritime, les députés souhaitent notamment que les navires au mouillage soient ravitaillés en combustibles à terre ou que la possibilité de limiter les émissions grâce au système d\'échange de quotas d\'émission soit soigneusement examinée, mais sans pénaliser le transport maritime, qui est le plus respectueux de l\'environnement, précise le rapport.
Pour rendre le secteur des transports plus durable, d’autres propositions sont également avancées par les députes parmi lesquels une taxation ciblée sur chaque type de transport selon la pollution qu’il génère.
Le Parlement européen appelle d’ailleurs le Conseil à adopter la proposition de directive concernant les taxes sur les véhicules particuliers, à mettre en œuvre des réformes fiscales pour l\'automobile et l\'environnement, mais aussi que ces réformes soient suivies et coordonnées par la Commission. Celle-ci est appelée à présenter au plus tard en juin 2008 un modèle pour l\'évaluation des coûts externes de tous les modes de transport et qui puisse servir de base pour le calcul futur des coûts d\'utilisation des infrastructures, en commençant par une réforme de la directive sur l\'Eurovignette.
Au final, toute technologie qui permettra d’atteindre les objectifs d’efficacité énergétique, de réduction de la demande de transport routier et aérien et de changement des comportements individuels sera la bonne, résume Gabriele Albertini dans son rapport.
Le commissaire aux Transports, Jacques Barrot a annoncé que la Commission présenterait prochainement un inventaire de l\'ensemble des initiatives européennes ainsi qu\'une communication sur l\'internalisation des coûts externes pour tous les modes de transport.
C.SEGHIER
*Rapport>>
© Tous droits réservés Actu-Environnement - Reproduction avec accord de l\'Éditeur
www.actu-environnement.com/ae/news/transport_parlement_europeen_performance_4693.php4
<< «The Green Blade» : une tour Nouvel en Californie (diaporama)
L’architecte français Jean Nouvel a présenté son projet du 10 000 Santa Monica Boulevard, nom et future adresse d’une tour d’habitation de grand luxe. Déjà surnommée «the Green Blade» (la lame verte) pour sa forme très allongée et ses jardins verticaux, elle s’inscrit dans une logique de développement durable. Présentation.
Premier projet californien de Jean Nouvel, la tour sera construite dans le quartier des affaires de Century City à Santa Monica et devrait voir le jour en 2009.
D’un coût de 400 millions de dollars (environ 260 millions d’euros), cette tour d’habitation grand luxe de 182 mètres de hauteur comprendra 45 étages et pourra contenir 177 appartements très spacieux. Les appartements auront une surface comprise entre 316 et 882 mètres carrés et seront très lumineux : totalement ouverts sur la ville avec des terrasses vertes (plantes et fleurs).
A cause de sa forme très allongée (99 mètres de long), très fine (15 mètres de largeur seulement) et ses jardins verticaux, la tour a naturellement été baptisée «The Green Blade» (la lame verte). «C\'est l\'idée de la cité verte» a expliqué Jean Nouvel, qui note que le bâtiment reflète bien le Los Angeles des zones résidentielles verdoyantes avec ses belles maisons.
Visite de la tour en cliquant ici :
editorial.batiactu.com/edito/-the-green-blade----une-tour-nouvel-en-californie-561.php
Fiche technique :
Tour «The Green Blade»
Promoteur : SunCal
Architecte : Ateliers Jean Nouvel
Coût : 400 millions de dollars
Date de livraison : 2009
N.C-M
21/03/2008>>
www.batiactu.com/data/21032008/21032008-161838.html
<< PANORAMA
2008, une année de Zénith (diaporama)
Alors que le plus grand Zénith de France a été inauguré en janvier à Strasbourg, 2008 verra également la naissance des Zénith de Saint-Etienne et d’Amiens. Et ce n’est pas tout puisque l’île de la Réunion prévoit d’achever un Zénith en 2009. L’occasion de faire un tour d’horizon des derniers Zénith construits ou en cours de construction.
En 2008, pas moins de 3 Zénith sont ou vont être inaugurés à Strasbourg, Amiens et Saint-Etienne. Actuellement, il existe 15 Zénith en France et d’ici fin 2008, le nombre devrait être de 17.
Ces salles, qui sont destinées en premier lieu à accueillir des concerts de musiques actuelles, peuvent également abriter toutes sortes de manifestations. Parmi les critères essentiels, les Zénith doivent posséder des qualités acoustiques et scéniques.
«Bien voir, bien entendre, être bien assis et bien accueilli, sans oublier les exigences» des musiciens, telles sont les différentes missions remplies par un Zénith. A cela s’ajoute «la qualité, la modularité, la fonctionnalité» et l’esprit de développement durable.
«Zénith» une marque déposée
Le nom « Zénith » est une marque déposée dont l\'utilisation ne s’effectue qu’après la signature d\'une convention entre l\'Etat et la collectivité, par laquelle cette dernière se doit de respecter le cahier des charges. Ce cahier des charges garantit entre autres une capacité minimum de 3.000 places et propose 70% de spectacles et 30% d’événements d\'entreprises (congrès, conventions, soirées de galas) et de manifestations culturelles et sportives.
L’histoire du Zénith
Le concept «Zénith» date de 1981. Le ministère de la Culture dirigé à l’époque par Jack Lang, s’était donné pour objectif de faire découvrir la musique dans sa plus grande diversité. L’idée d’une salle adaptée est donc apparue comme une évidence. Ce sont les architectes Philippe Chaix et Jean-Paul Morel qui sont à l’origine du concept. Et le public a tout de suite répondu présent puisque le Zénith de Paris situé sur le parc de La Villette, qui ne devait être au départ qu’un prototype, est implanté depuis 17 ans. Par la suite, de nombreuses villes se sont dotées de Zénith comme Montpellier, Nancy, Pau, Lille, Orléans et plus récemment Limoges et Strasbourg.
Découvrez les derniers Zénith construits ou en construction :
editorial.batiactu.com/edito/2008-une-annee-de-zenith-567.php
Les 15 Zénith de France
Paris (1983)
Montpellier (1986)
Pau (1992)
Toulon (1992)
Nancy (1993)
Caen (1993)
Lille (1994)
Orléans (1996)
Toulouse (1999)
Rouen (2001)
Clermont-Ferrand (2003)
Dijon (2005)
Nantes (2006)
Limoges (2007)
Strasbourg (2008)
C.G
25/03/2008>>
www.batiactu.com/data/25032008/25032008-172406.html
<<L\'isolation : une seconde vie pour nos vêtements (diaporama)
Des vêtements pour isoler sa maison... Telle est la dernière idée du Relais, structure membre d’Emmaüs. Cette dernière a mis au point un isolant thermique et acoustique pour le bâtiment principalement composé de fibres textiles.
La collecte, le tri et la valorisation des vêtements. Grâce à ces trois activités, Le Relais, structure membre d’Emmaüs, parvient à créer des emplois durables ou d’insertion et par là même, à lutter contre l’exclusion. Une partie des vêtements est recyclée, notamment en chiffons d’essuyage pour l’industrie, tandis que l’autre est réemployée.
Seulement voilà : face à la baisse globale de qualité des textiles mis sur le marché, il est devenu de plus en plus difficile pour Le Relais de leur donner une seconde vie en tant que vêtement. Il a donc fallu trouver de nouveaux débouchés pour les textiles non réemployables en l’état. \"La grave crise de la filière de recyclage textile nous a obligés à nous remettre en question. Aujourd’hui seulement 40% des vêtements sont revendables en état, les 60% restant sont donc à valoriser\" confie Lucie Contet, membre du Relais.
Métisse : un isolant composé à 70% de coton
Il y a cinq ans, un projet étonnant a alors été mis sur pied : celui de fabriquer grâce aux vêtements collectés un isolant thermique et acoustique pour le bâtiment. Ce dernier est composé de 70% de coton - en majorité des jeans qui lui valent d’ailleurs sa couleur bleuté -, à 15% de laine et d’acrylique et à 15% de fibres de polyester qui servent de liant. \"Le coton possède des hygrométriques et acoustiques reconnues, commente Lucie Contet, responsable du projet. La laine et l’acrylique renforcent sa résilience et l’empêchent de se tasser avec le temps\". Une fois triés, les vêtements sont découpés, hachés et effilochés jusqu’à obtenir des fibres textiles. Ces dernières sont métissées - d’où le nom attribué à l’isolant - et liées pour constituer des panneaux ou rouleaux isolants.
Métisse se pose partout : mur, sous-toiture, comble, parquet, cloison intérieure... La méthode de pose et de découpe est exactement la même que pour un isolant en laine minérale classique.
A ce jour, l\'activité \"isolant\" permet d’écouler 20% des vêtements collectés. La fabrication de Métisse a permis la création de nouveaux emplois : Le Relais dénombre actuellement 1.200 salariés contre 1.100 en 2006. Au vu de ses atouts écologiques, il y a fort à parier que l’isolant, commercialisé depuis janvier 2007, trouve de plus en plus facilement acquéreurs.
A noter que l’isolant est disponible dans les boutiques Le Relais ou auprès des constructeurs spécialisés en éco-contruction.
Découvrez les différents étapes de transformation des vêtements en isolant en cliquant ici :
editorial.batiactu.com/edito/l-isolation---une-seconde-vie-pour-nos-vetements-566.php
Les performances de Métisse
Conductivité thermique : λ = 0,039W/m.k
Résistance à la traction (norme EN 1607) : F max : 10,9 N
Capacité d’absorption d’eau (norme EN 1609) : 27% de sa masse volumique
Humidification partielle (normes ACERMI) : 0 mm soit aucune variation d’épaisseur constatée
Feu : Euroclass E/SI/d0
Euroclass B (MI) \"dans les conditions finales d’application\" soit posé avec parement gypse
Céline Chahi
25/03/2008>>
www.batiactu.com/data/25032008/25032008-170647.html
<< Etat des barrages en France et de leur dangerosité
Dans un entretien publié mardi dans Le Parisien, le député Christian Kert, chargé d’un rapport sur l’état des barrages et des digues en France, a mis en garde sur le danger représenté notamment par les ouvrages «gérés par des sociétés privées», dont certains «peuvent rompre à tout moment».
Son rapport sur l’état des barrages et des digues en France n’est pas attendu avant juin. Mais déjà son auteur, le député Christian Kert, en révèle les principales conclusions dans Le Parisien de mardi.
«Le danger» ne vient «pas forcément des grands ouvrages d’EDF mais d’un parc composé de plusieurs centaines d’ouvrages, plus petits, gérés par des sociétés privées» , explique le parlementaire. «Ils sont très mal surveillés» poursuit-il, soulignant que la «vigilance» à l’oeuvre pour les grands barrages, inspectés régulièrement par les directions régionales de l’industrie et de la recherche (Drire), «disparaît pour les plus petits barrages». «Placés sous la responsabilité de la Direction des affaires agricoles, ils sont contrôlés par des ingénieurs chargés de s’occuper des engrais, des arpents, des ruisseaux» . «Les barrages, ils ne savent pas faire» , estime Christian Kert.
Des barrages «mal entretenus» qui «peuvent rompre à tout moment»
«Ces barrages, vieillissants et mal entretenus, peuvent rompre à tout moment. Malgré leur faible hauteur, ils contiennent une belle retenue, capable de menacer les campings et les habitations situés en contrebas (...). Si on ne renforce pas les contrôles, vu l’obsolescence des nos barrages, on peut aboutir à cette situation» , assure-t-il.
En revanche, le député estime que tout risque n’est pas écarté sur les grands barrages. «Il reste une grande inconnue : la résistance au risque sismique. EDF m’assure que leurs ouvrages, arrimés au rocher, supporteraient une secousse, mais je n’en ai pas la preuve. Je n’ai aucune certitude là-dessus» , explique-t-il. Christian Kert met également en garde sur le danger représenté, selon lui, par les digues destinées à contenir les «crues moyennes» des fleuves. Toutefois, en cas de crue exceptionnelle, «les digues peuvent céder» met en garde le parlementaire, estimant que «malgré les campagnes de prévention, on n’empêchera pas les victimes humaines» .
25/03/2008>>
www.batiactu.com/data/25032008/25032008-164716.html
Passage à l\'heure d\'été dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2008: nous avancerons alors nos horloges d\'une heure: à 2 heures du matin, il sera donc 3 heures.
L\'acteur Richard Widmark, célèbre pour ses rôles de méchants, est mort à l\'âge de 93 ans.
L\'acteur américain Richard Widmark est mort lundi à l\'âge de 93 ans dans sa maison de Roxbury, dans le Connecticut, apprend-on de source médicale. Les causes de son décès ne sont pas connues.
Son rôle de tueur psychopathe dans \"Le Carrefour de la Mort\" d\'Henry Hathaway, sorti en 1947, lui avait valu une nomination aux Oscars.
Richard Widmark sur le tournage de Sainte Jeanne d\'Otto Preminger avec Jean seberg, dans les années 50.
La longue carrière de Widmark, qui a joué dans plus de 60 films, a principalement été marquée par des rôles de méchants, de cowboys et de vrais durs. Il a notamment tourné dans \"La Ville abandonnée\" (1948), \"Okinawa\" (1950), \"Panique dans la rue\" (1950)\", Sainte Jeanne\" (1957), \"Alamo\" (1960), \"La Conquête de l\'Ouest\" (1962), \"Le Crime de l\'Orient-Express\" (1974) et \"Morts suspectes\" (1978).
Mais Widmark est surtout célèbre pour son interprétation de Tommy Tudo, un personnage répugnant doté d\'un rire névrotique. Après ce rôle, Widmark deviendra l\'un des \"méchants\" les plus populaires du cinéma américain.
Widmark avait expliqué lors d\'une interview que ce rire si particulier était lié à sa nervosité.
\"Quand je doute, je ris\", avait-il expliqué. \"Et comme c\'était mon premier rôle et que tout cela était nouveau pour moi, j\'ai beaucoup ri... Et puis c\'est aussi lié au fait que j\'ai toujours eu un rire un peu dingue\".
Le succès de l\'acteur, blond et chétif, coïncide avec l\'avènement du \"film noir\", où se croisent détectives cyniques, femmes fatales, criminels et marginaux.
L\'acteur, originaire du Minnesota, était passé à la production à la fin de sa carrière.
Widmark avait épousé en seconde noce l\'ex-femme de son ami Henry Fonda, Susan, en 1999.
www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=468944
<< Jean Nouvel, lauréat du prestigieux prix Pritzker
L\'Institut du monde arabe, c’est lui. La rénovation de l\'opéra de Lyon, c’est lui, le bâtiment de la Fondation Cartier ou le musée du Quai Branly à Paris, c’est encore lui, la tour Agbar de Barcelone ou le musée du Louvre à Abou Dhabi, c’est toujours lui.
L’architecte français Jean Nouvel a été désigné lauréat de l\'édition 2008 du prix Pritzker, récompense la plus prestigieuse de l\'architecture mondiale. Il n\'est que le deuxième Français à décrocher ce prix en 29 ans, après Christian de Portzamparc (la cité de la Musique à Paris) en 1994.
«Repousser les limites de son champ d\'activité»
Jean Nouvel, 62 ans, toujours vêtu de noir, crâne rasé, est distingué pour l\'ensemble de sa carrière, marquée par «sa poursuite courageuse de nouvelles idées et sa remise en cause des normes acceptées, afin de repousser les limites de son champ d\'activité», a déclaré Thomas Pritzker, président de la fondation Hyatt qui décerne ce prix depuis 1979.
«Pour Nouvel, en architecture il n\'y a pas de “style” a priori. C\'est plutôt un contexte, interprété dans le sens le plus large pour inclure la culture, l\'endroit, le programme et le client, qui le conduit à développer une stratégie différente pour chaque projet», a encore dit le président du jury.
«Si l\'essentiel de son œuvre se trouve en France, il a conçu des projets dans le monde entier, dont le Japon, l\'Espagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l\'Autriche, l\'Italie, la République tchèque, l\'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Corée du sud, le Mexique, Israël, le Brésil, le Qatar, le Liban, Chypre, l\'Islande, les Emirats arabes unis, Taïwan, la Malaisie, le Portugal, le Koweït, le Maroc, la Russie et les Etats-Unis, plus de 200 (bâtiments) au total», ont souligné les jurés.
Echecs
Mais Nouvel a aussi connu des échecs, n\'étant pas l\'architecte retenu pour les prestigieux projets de rénovation des Halles à Paris, ou du Stade de France.
Ce prix qui est parfois surnommé «Le Nobel de l\'architecture» sera remis à Jean Nouvel lors d\'une cérémonie à la Bibliothèque du Congrès à Washington le 2 juin. Parmi ses anciens lauréats figurent l\'Américain Frank Gehry, le Sino-Américain Ieoh Ming Pei ou encore l\'Italien Renzo Piano.
Très récemment, l’architecte avait signé le nouvel espace d’art contemporain de Claude Berri.
JH, avec agences
20Minutes.fr, éditions du 30/03/2008 - 20h07 >>
<< Infrastructures de transport : les propositions de la FNTP (diaporama)
La fédération nationale des travaux publics (FNTP) a présenté mardi 60 projets d’infrastructures de transport, décidées par le gouvernement dans le cadre du Grenelle de l’environnement, ainsi que «les moyens pour passer à l’acte». Accélération des mises en chantier, nouvelles pistes de financement… détail des propositions.
«Les orientations décidées lors du Grenelle de l’environnement nécessitent de mettre en place une stratégie volontariste», a expliqué mardi le président de la FNTP Patrick Bernasconi, en présentant les propositions de la fédération pour la mise en œuvre et le financement de soixante projets d’infrastructures décidés par le gouvernement. Montant évalué des investissements nécessaires : 92 milliards d’euros sur vingt ans, dont 60% à destination des équipements ferroviaires, 29% pour les équipements routiers et 11% pour les équipements portuaires, fluviaux et maritimes.
«En fonction des modes et dans une optique de rééquilibrage, les besoins de financement vont principalement vers les infrastructures ferroviaires avec les lignes ferroviaires avec les lignes à grande vitesse», a expliqué Patrick Bernasconi. 30 milliards d’euros seront notamment nécessaires pour «permettre à 9 français sur 10 d’être à moins d’une heure d’une garde desservie par le réseau de LGV,» et 62 milliards devront être affectés aux infrastructures dédiées au fret ou mixtes.
Prioriser les chantiers
Parmi «les moyens pour passer à l’acte» proposés par la FNTP dans le «pacte national des infrastructures de transport», figure celle d’évaluer la priorité de chacun des projets et de les déclarer d’utilité publique. Concernant les nouvelles pistes de financement, la fédération propose que soient augmentées les taxes affectées à l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de transports de France), en reversant par exemple une part plus importante des «amendes-radars». Patrick Bernasconi a rappelé que l’application à partir de 2011 «d’une taxe poids lourds adéquate en France» permettrait de couvrir 1,2 milliards d’euros sur les 2,1 à 2,7 milliards manquants à l’Afitf. «Pour les exercices 2009 et 2010, il conviendra cependant de trouver des solutions de financement alternatives afin de ne pas retarder la réalisation des projets du Grenelle». La FNTP veut en outre faire du Livret de développement durable (LDD, ex Codévi) «un véritable outil de financement du développement durable en rehaussant son plafond et en élargissant ses usages», et de créer un fonds de capitalisation issu des privatisations.
«Sans l’Etat, nous n’y arriverons pas»
Sans renier l’importance des partenariats public-privé (PPP), Patrick Bernasconi a estimé que ceux-ci «ne pourront que jouer un rôle complémentaire». Si la fédération veut trouver des ressources «qui ne grèvent pas trop le budget de l’Etat», son président estime que sans appui celui-ci, «nous n’y arriverons pas». La FNTP rappelait en préambule de cette présentation «la doctrine de l’Etat dans ce domaine», en citant les paroles de Nicolas Sarkozy en juin dernier : «Les infrastructures, (…) il est de notre devoir de les améliorer, de les entretenir, de les remplacer, de les développer. Et ce n’est pas une honte de s’endetter pour cela». Patrick Bernasconi a d’ailleurs précisé que les propositions avaient reçu un «excellent accueil» auprès du gouvernement.
Voir la localisation des projets d’infrastructures :
editorial.batiactu.com/edito/infrastructures-de-transport---les-propositions-de-576.php
M. D.
01/04/2008>>
www.batiactu.com/data/01042008/01042008-191857.html
<< Christine Boutin contre le boîtier anti-jeunes
La ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin, ainsi que la Secrétaire d’Etat en charge de la Politique de la Ville, Fadela Amara, ont déclaré mercredi à propos du boîtier destiné à repousser les jeunes : «Une société qui invente la machine à chasser le jeune se trompe de chemin».
Le boîtier émettant des ultrasons destiné à éloigner les jeunes de 25 ans et ainsi à les disperser fait polémique. Fadela Amara et Christine Boutin ont réagit à ce sujet en qualifiant cet engin de « machine à chasser le jeune ». Toutes deux déplorent l’usage d’une telle pratique, déclarant qu’ : « arriver à un tel degré de stigmatisation et d’exclusion des jeunes montre à quel point la société des adultes ne sait plus dialoguer avec les nouvelles générations ».
Si l’objectif premier des deux ministres est d’ « assurer un cadre de vie décent et de qualité à tous », Christine Boutin et Fadela Amara pensent que « notre société dispose de suffisamment de moyens de médiation et de dialogue » pour résoudre les problèmes autrement qu’en utilisant ce dispositif mécanique, dont son usage pour régler des problèmes relationnels constituerait « un renoncement et un échec ».
Qu’est ce que le boîtier anti-jeunes ?
Ce boîtier originaire d’Angleterre, a traversé l’Atlantique pour arriver jusqu’en France. « Conçu pour disperser les groupes d’adolescents qui agissent de manière antisociale », c’est dans ces termes qu’en parle la société qui commercialise cet objet. Les ultrasons émis d’une fréquence oscillant entre 17.000 et 18.000 hertz ne peuvent être perçu que par les jeunes de moins de 25 ans.
F.B
02/04/2008>>
www.batiactu.com/data/02042008/02042008-182528.html
combien coute le boitier AJ
qui l\'achète ? en vente livre ? nan c possible
mode d\'emploi ?
combien d\'utilisations
comment récupérer le jouet après la première utilisation.
et dans le mode d\'emploi lire le chapitre \"représailles, récidives\".
Il règne en ce moment en union une mauvaise rumeur style \"le pouvoir pousse au racisme\".
Faut boycotter à 100 % cet objet en demandant son interdiction.
Fin février, le jeune Islam, qui aura 10 ans le 21 juin, devait participer au jeu télévisé \"In ze boîte\", diffusé sur la chaîne pour enfants Gulli. A cause de son prénom, le petit garçon a été tout simplement écarté...
L\'article complet : minilien.com/?Qg0UeI0tUR
<< Mort de Charlton Heston, l\'une des dernières légendes d\'Hollywood
LOS ANGELES (AFP) - Charlton Heston, l\'une des dernières légendes d\'Hollywood, est mort samedi à son domicile de Beverly Hills à 84 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.
Charlton Heston, qui avait reçu en 1959 l\'oscar du meilleur acteur dans \"Ben Hur\" et avait interprété Moïse dans les Dix Commandements de Cecil B. De Mille en 1956, luttait ces dernières années contre la maladie d\'Alzheimer.
Il est décédé, avec sa femme Lydia à ses côtés.
\"A ses amis, collègues et admirateurs, nous apprécions votre soutien sans bornes. Il se dévouait avec passion à chaque rôle qu\'il incarnait, et souscrivait à chaque cause avec un enthousiasme incomparable\", déclare la famille dans son communiqué.
Heston était proche des milieux défendant le 2e Amendement à la constitution américaine autorisant la possession d\'armes à feu et avait été un membre actif de la National Rifle Association.>>
fr.news.yahoo.com/afp/20080406/ten-usa-cinema-deces-2elead-1dc2b55.html
Anonyme
Ici, je passe seulement, afin de pouvoir aller directement à "Revues de Presse" à partir de mon profil.
excusez-moi et Bon dimanche à tous!
<< Un maçon découvre un trésor et le vend aux enchères
Un maçon qui avait découvert, en creusant une tranchée dans une maison, des pièces de monnaie datant de Louis XIII à Louis XV, va vendre sa partie du butin aux enchères.
En mars 2007, Paulo, un maçon âgé de 27 ans, travaillait dans une maison du Loir-et-Cher datant du XVe siècle et classée monument historique. En creusant une tranchée, il trouve un pot contenant près de 600 pièces de monnaie en or et en argent, datant de Louis XIII à Louis XV. L’expertise du département des Monnaies, des médailles et antiques estime le butin à 3.206 livres, soit un pécule suffisant pour devenir propriétaire, sous le règne de Louis XIV, de 75 vaches.
Comme le veut la loi, le trésor est alors partagé entre celui qui l’a trouvé et le propriétaire de la maison : le maçon touche donc 104 pièces d’or et 182 pièces d’argent. Mais il perd son emploi car son patron, responsable de chantier de la maison, n’aurait pas apprécié de ne pas toucher une partie du butin. Le maçon a décidé de vendre sa part aux enchères, lors d’une vente annuelle au château de Cheverny qui aura lieu le 6 juin prochain. D’après les experts, les pièces d’argent pourraient atteindre 200 euros, et celles en or plusieurs milliers d’euros.
03/04/2008>>
www.batiactu.com/data/03042008/03042008-152628.html
<< Un nouveau pont autoroutier et ferroviaire à Lisbonne
Le ministre portugais des Travaux publics et des Transports a annoncé jeudi la construction d’un troisième pont routier et ferroviaire à Lisbonne. Cette nouvelle infrastructure devrait notamment accueillir la ligne de TGV reliant la capitale portugaise à Madrid prévue pour 2013.
Ce pont de 13 kilomètres, dont sept suspendus au dessus du Tage, comprendra quatre voies ferroviaires et six voies routières. Le projet est estimé à 1,7 milliard d\'euros.
Son implantation se situera au niveau du quartier de Chelas (est de Lisbonne) et reliera la commune du Barreiro, au sud. «Cette option est celle qui nous a paru la plus favorable pour la traversée ferroviaire du (fleuve) Tage dans la région métropolitaine de Lisbonne», a déclaré Mario Lino, le ministre des Travaux publics et des Transports. L\'appel d\'offres international pour la construction de cette infrastructure sera lancé en novembre prochain, a-t-il précisé.
03/04/2008>>
www.batiactu.com/data/03042008/03042008-175309.html
<< Une société de Dubaï envisage la construction d’une tour de 1.200 m
Selon le site web ArabianBusiness.com, une tour de 1.200 m de haut pourrait être construite à Dubaï. Cette tour pourrait donc rivaliser avec Burj Dubaï qui est actuellement en cours de construction et qui devrait atteindre les 900 m de haut lors de son achèvement en 2009.
La société Nakheel pourrait bientôt construire une tour d’environ 1.200 m de haut. Elle deviendrait ainsi la plus haute tour du monde.
Selon le site web ArabianBusiness.com, ce projet inclurait un cabinet d\'architectes australiens, Woods Bagot. Nakheel, qui fait partie du conglomérat Dubaï World, a confirmé à ArabianBusiness.com travaillé avec Woods Bagot mais n\'a pas voulu confirmer l\'information.
«Nous sommes en train de finaliser la conception d\'un nouveau projet comprenant une structure exceptionnelle. Woods Bagot est consultant pour ce projet», a déclaré Nakheel dans un communiqué avant d’ajouter : «nous n\'en sommes encore qu\'au stade de la conception du plan. Il serait prématuré de discuter des détails».
De son côté, Woods Bagot aurait déclaré que la tour fait partie d’un projet de 61 milliards de dollars de la société Limitless, qui fait aussi partie de Dubai World.
A noter que la plus haute tour du monde, baptisée Burj Dubaï, n’est pas encore achevée pourtant elle atteint déjà 512 mètres, devenant ainsi la plus haute tour du monde devant celle de Taipei 101 située à Taïwan (508 m). La hauteur finale du bâtiment devrait atteindre les 900 mètres lors de son achèvement en 2009.
07/04/2008>>
www.batiactu.com/data/07042008/07042008-184946.html
Ségolène Royal condamnée par la justice
La Cour d\'appel de Rennes a condamné jeudi l\'ex-candidate socialiste à verser leurs salaires à deux anciennes collaboratrices.
Plus de dix années de procédure auront été nécessaires pour que Ségolène Royal soit obligée de s\'acquitter des rémunérations de deux de ses anciennes collaboratrices. La Cour d\'appel de Rennes a en effet rendu jeudi une décision condamnant l\'ancienne candidate socialiste à l\'élection présidentielle à verser plusieurs mois de salaires non payés à deux de ses attachées parlementaires, ayant travaillé pour elle entre 1995 et 1997.
«Je suis entièrement satisfaite de la décision de justice qui a reconnu qu\'il y avait licenciement abusif. Je voulais juste récupérer mes bulletins de salaires et la somme correspondante», a déclaré l\'une des ex-assistantes, Evelyne Pathouot. Ce n\'est absolument «pas une vengeance envers Mme Royal», a-t-elle poursuivi.
Les deux assistantes, licenciées comme tous les autres attachés parlementaires en avril 1997 après la dissolution de l\'Assemblée nationale, affirmaient avoir pourtant continué à travailler pour Ségolène Royal durant la campagne électorale des élections législatives de 1997 puis jusqu\'en juillet, après son entrée dans le gouvernement Jospin, sans recevoir les salaires correspondants. Elles avaient en conséquence saisi l\'année suivante le conseil des prud\'hommes de Niort. Le début d\'une procédure judiciaire qui durera dix ans.
Des déboires professionnels qu\'Evelyne Pathouot a relatés dans un livre, «Ségolène Royal, ombre et lumière», paru le 8 février 2007 en pleine campagne électorale pour l\'élection présidentielle. L\'ancienne assistante y raconte notamment comment, après son arrivée au gouvernement comme ministre déléguée à l\'Enseignement scolaire, Ségolène Royal propose à ses deux collaboratrices personnelles de Melle, ville dont elle est maire, de les embaucher sur le budget de l\'Education nationale.
«La légalité de ces contrats était incertaine»
«Nous étions surprises, car nous ne comprenions pas, même avec la meilleure volonté du monde, en quoi notre mission de propagande ségoliste à Melle pouvait se rapprocher du service public de l\'Education nationale. [ ] La légalité de ces contrats était incertaine car, même ministre déléguée, Ségolène ne pouvait passer outre certaines règles de recrutement de la fonction publique». Les jeunes femmes refusent le contrat, songeant déjà à alerter la presse sur les «curieuses conceptions du droit social» de la nouvelle ministre.
Après ce nouvel épisode, Evelyne Pathouot décide de mettre un terme à sa collaboration avec Ségolène Royal. Plusieurs mois après, n\'ayant toujours pas perçu ses derniers salaires, elle décide de porter plainte aux prud\'hommes.
www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/10/01001-20080410ARTFIG00626-segolene-royal-condamnee-par-la-justice.php
Fourniret reconnaît le meurtre d\'Elisabeth Brichet
Dans la matinée, Michel Fourniret, a reconnu avoir tué en 1989 Elisabeth Brichet. A la onzième audience du procès, prié de préciser sa position, l\'accusé a déclaré qu\'il reconnaissait les faits d\'enlèvement, séquestration et de meurtre mais pas la tentative de viol et le viol. Monique Olivier, compagne de Michel Fourniret et jugée en même temps que son époux, a elle aussi refusé de reconnaître une partie des charges. \"Je ne l\'ai pas violée ni tuée\", a-t-elle bafouillé.
Elisabeth Brichet avait été enlevée par le couple Fourniret le 20 décembre 1989 alors qu\'elle rentrait chez elle après avoir rendu visite à une amie. Ses ravisseurs l\'avaient repérée et guettée plusieurs heures avant de la convaincre de monter dans leur voiture, utilisant pour la mettre en confiance la présence de leur fils Sélim, alors âgé de quelques mois. Ils l\'avaient d\'abord conduite à leur domicile à Floing, dans les Ardennes françaises. Michel Fourniret, aidé de Monique Olivier qui serait allé jusqu\'à faire la toilette de la victime à la demande de son mari, aurait alors essayé de la violer sans y parvenir, selon des premières déclarations à l\'instruction.
Le corps retrouvé 15 ans après
Le lendemain, le couple avait emmené Elisabeth Brichet au château du Sautou. Michel Fourniret, selon de premières déclarations, avait à nouveau tenté de la violer, en vain, avant de l\'étouffer avec un sac plastique et l\'étrangler de ses mains. Le corps de la fillette avait été retrouvé en 2004 dans l\'ancienne propriété de Fourniret, 15 ans après son enlèvement, à la suite des aveux de Monique Olivier en juin 2004.
C\'est le quatrième meurtre que Michel Fourniret reconnait à l\'audience. Lundi, la famille d\'Elisabet Brichet est également venue témoigner à la barre. \"Elisabeth c\'était une fille de joie et de lumière, c\'est son rire clair que j\'entends\", a déclaré son père, Francis Brichet. Après avoir décrit Fourniret comme \"un monstre mythologique s\'offrant des jeunes vierges\", Francis Brichet a interpellé Monique Olivier. \"Quand on ajoute qu\'une mère préparait les victimes pour le festin, cela devient abominable\", a-t-il dit. La mère d\'Elisabeth Brichet, Marie-Noëlle Bouzet, s\'en est elle pris à la justice, exprimant le souhait que l\'affaire puisse servir à \"améliorer le système qui semble bien peu approprié à traiter ces gens-là
<< Marseille, cité culturelle
De nombreux bâtiments sortent de terre ou sont réhabilités pour accueillir musées, spectacles et loisirs : à Marseille, la culture est en chantier ! De la cité du cinéma dans l’ancien château de Marcel Pagnol au Musée des civilisations de l’Europe et de la méditerranée conçu par Rudy Ricciotti, petit tour culturel de la cité phocéenne.
C’est l’une des villes candidates pour être en 2013 la «capitale européenne de la culture». A Marseille, la culture et les loisirs sont en chantier ! Cette année devrait notamment être marquée par l’ouverture au public de la «Maison des cinématographies de la Méditerranée», un projet de 11,4 millions d’euros au-dessus de la vallée de l’Huveaune qui réhabilite le château de la Buzine. Situé au sud des Camoins dans le 11e arrondissement, il est connu des cinéphiles pour être le «Château de ma mère» cher à Marcel Pagnol. Le cinéaste et écrivain avait acheté en 1941 cette bâtisse baroque datant de 1867 pour y installer une «cité du cinéma» qu’il ne parvint pas à réaliser avant sa mort.
Projections en plein air
La ville de Marseille rachète le château en 1995 et commence sa restauration en 2006. D’après le projet de l’architecte André Stern, cette cité du cinéma s’étendra sur 3.972 m² au cœur d’un parc de cinq hectares. Au rez-de-chaussée, elle accueillera un salon de musique, espace muséal de 500 m² consacré à l’œuvre de Marcel Pagnol et au cinéma régional, ainsi qu’une salle de projection de 350 places avec orchestre et balcon. Deux autres niveaux doivent abriter une bibliothèque rassemblant 7.000 ouvrages sur le cinéma. Les différents niveaux du château seront mis en communication par l’ajout d’une verrière, et en été, un écran coulissant permettra au public d’assister à des projections en plein air depuis un «vertugadin», un amphithéâtre recouvert de gazon.
De l’opéra dans un silo
Autre lieu en réhabilitation, le Silo d’Arenc, symbole de l’architecture industrielle de la cité phocéenne, accueillera bientôt une salle de spectacle. Construit sur pilotis en 1927 sur l’actuel Port autonome, long de 130 mètres et haut de 50 mètres, cet ancien silo à céréales de 16.000 m² a été labellisé en 2003 «patrimoine industriel du XXème siècle». A partir de 2009, le public pourra y apprécier des opéras ou des spectacles de variété, dans une grande salle de 2.200 places conçue par l’architecte Rolland Carta, avec le scénographe Andrew Tood et l’acousticien Rouch. Une autre partie du bâtiment s’inscrit dans un programme privé immobilier de 3.500 m² de parkings et bureaux.
Le Mucem
Sur le terre-plein de la Tourrette, dans le 2ème arrondissement, entre le Vieux-port et le port industriel et commercial, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, dont les travaux doivent s’achever à la fin de l’année, sera relié au fort Saint-Jean par une longue passerelle de 130 mètres. A l’intérieur d\'un bâtiment imaginé par Rudy Ricciotti, cinq niveaux seront organisés sur 13.000 m², dont 5.500 m² dévoués à l’exposition des collections de l’ancien musée marseillais des arts et traditions populaires, et du musée de l’Homme de Paris. Ce musée, dont le coût est estimé à 146 millions d’euros, doit ouvrir ses portes en 2011.
Sports de glisse
Les loisirs ne sont pas en reste, puisqu’un «Palais de la glace et de la glisse» est également en chantier dans le quartier de la Capelette, dans le 10ème arrondissement. Le projet de 44,8 millions d’euros regroupera sur 21.487 m² SHON deux patinoires dont une pouvant accueillir des compétitions et 6.000 spectateurs, mais aussi des installations dédiées aux amateurs de glisse urbaine, telles qu’une aire de street park et un terrain de rink hokey. Le pôle comprendra également un cinéma de douze salles ainsi que des boutiques de sport et une résidence hôtelière. Le palais a été pensé comme «un équipement compact, superposé et résolument tourné vers l’animation du pôle de loisirs : fonctionnel et rationnel, il suggère néanmoins l’image des espaces ludique qu’il abrite», explique le cabinet d’architectes Chabanne et partenaires, en charge du projet. La zone de glisse et l’accueil seront largement ouverts et vitrés au sud, et protégés du soleil par un auvent. La fin des travaux est prévue pour le mois de novembre pour une ouverture au premier trimestre 2009.
Voir les projets : editorial.batiactu.com/edito/marseille-cite-culturelle-602.php
17/04/2008>>
www.batiactu.com/data/17042008/17042008-173643.html
3 623 contributions
<< Les super-héros veilleront bientôt sur Dubaï
Les célèbres super-héros créés par le groupe américain Marvel auront bientôt leur parc à thème à Dubaï. Au programme, des attractions s’inspirant de Spider-Man, Iron-Man, X-Men ou encore des Quatre Fantastiques. Ouverture prévue en 2012.
Spider-Man, Iron-Man et les Quatre Fantastiques… Ils seront bientôt tous réunis avec leurs superpouvoirs à Dubaï dans un parc qui leur sera entièrement consacré.
Publicité
Les héros du groupe américain Marvel auront pas moins de 418.063 m2 pour démontrer leurs capacités. Ce parc devrait attirer des milliers de visiteurs dès 2012. Ce nouveau projet qui fait partie de Dubailand, une sorte de Disney World, sera pris en charge par le promoteur Tatweer, filiale de la société d\'investissement publique Dubaï Holding. «Nous sommes enchantés d\'accueillir Marvel, dernier venu dans le portefeuille bien particulier de Dubailand. Nous sommes convaincus que ce partenariat, qui fera date, va améliorer l\'offre sensationnelle de classe mondiale de Dubailand», s’est félicité Saeed Al Muntafiq, président de Tatweer.
Du côté de Marvel, on se satisfait également de ce nouveau parc à thème : «Le lancement du parc à thème Marvel Super Heros à Dubaï marquera notre entrée dans une région qui promet un potentiel de croissance énorme à nos marques», a déclaré David Maisel, vice-président exécutif de Marvel Entertainment, dans un communiqué.
A noter que Dubaïland est un projet qui rassemblera plusieurs parcs dont des parcs sportifs, le parc Dreamworks, société de production de films, des centres commerciaux ou des clubs hippiques.
21/04/2008>>
www.batiactu.com/data/21042008/21042008-182408.html
<< Une falaise s’écroule dans les toilettes d’un australien
Un australien a été le témoin de l’éboulement spectaculaire d’une falaise voisine de sa maison. Le rocher est tombé dans ses toilettes !
On n’est pas forcément en sécurité dans sa maison… Selon Yahoo.fr, un australien a échappé de peu à la mort après la collision d’un rocher et… de ses toilettes !
La maison de Josef Heller se situe juste derrière une falaise, de laquelle est tombé un rocher de près de 300 kg. Le rocher a fini sa course dans les toilettes de la maison, après avoir violement percuté le mur. Heureusement, à ce moment Josef Heller était en train de se laver les mains, à quelques mètres du lieu d’impact !
18/04/2008>>
www.batiactu.com/data/18042008/18042008-120151.html
<< La plus grande toiture photovoltaïque d’Europe sera française
Avec ses 54.000 m2 de panneaux photovoltaïques, la toiture d’un entrepôt situé à Laudun dans le Gard va devenir la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe. Inaugurée au mois de juin, elle devrait produire 1.650.000 kWh par an, soit la consommation de près de 500 ménages. Détail.
La plus grande centrale photovoltaïque d’Europe intégrée en toiture sera inaugurée dans le Gard à Laudun au mois de juin. Installés sur le toit d’un entrepôt que FM Logistic va exploiter pour le compte de l\'enseigne Carrefour, 2.560 panneaux solaires fourniront l’équivalent de la consommation annuelle de 500 ménages.
Au total, la toiture fait 54.000 m2 dont 30.000 m2 sont consacrés aux panneaux qui pourront produire 1,6 Mégawatt.
Un chantier d’Urbasolar
Urbasolar, qui est à la tête du chantier, a suivi le montage du projet depuis l’étude de faisabilité, l’ingénierie technique et financière, le lancement et le suivi des procédures administratives, l’interface avec les pouvoirs publics et la distribution d’électricité soumis à obligation d’achat jusqu’au raccordement.
L\'électricité produite sera couplée au réseau EDF dans sa totalité, a souligné Pierre Orsatti, le directeur de NG Concept, la division construction de FM Logistic.
Cette infrastructure, qui est financée par l’entreprise française Akuo Energy, nécessite 8 millions d’euros. Ce projet intervient dans un marché du photovoltaïque en pleine croissance.
Le boom du photovoltaïque
Selon Enerplan, le marché du solaire photovoltaïque français atteindrait 45 MW dont 40% dans les Dom et 60% en métropole pour 2007. Ce résultat représente une hausse de 200%par rapport à 2006. De son côté, le solaire thermique a totalisé 323.000 m2 de capteurs installés soit une puissance de 226 MW, en hausse de 15% par rapport à 2006, ajoute l\'association Enerplan dans un communiqué.
Au total, en métropole, on compte moins de 37.000 chauffe-eau solaires individuels, équivalent à 165.000 m2, vendus en 2007, contre plus de 150.000 m2 en 2006. Environ 4.600 systèmes solaires combinés, équivalent à 48.000 m2, ont été vendus en 2007, contre 51.000 m2 en 2006. Environ 40.000 m2 en eau chaude solaire collective a été produite contre 22.000 m2 en 2006.
16/04/2008>>
www.batiactu.com/data/16042008/16042008-174501.html
<< Quatre projets pour une nouvelle urbanité à La Défense (diaporama)
L’Epad a lancé un concours au mois d’avril dernier autour de l’urbanité de La Défense (92). L’objectif est d’offrir un nouveau visage au quartier d’affaires parisien. Au programme : restructuration des modes de vie, des espaces publics et de l’urbanisme. Découvrez les quatre projets sélectionnés.
L’Epad vient de faire une sélection des équipes appelées à concourir pour la réalisation d’une nouvelle urbanité à La Défense.
Lancée au mois d’avril 2007, cette compétition internationale proposait aux différentes équipes d’imaginer «de nouveaux modes de vie, de repenser les espaces publics et de concevoir un urbanisme inédit».
Après deux sélections, douze équipes pluridisciplinaires (urbanistes, paysagistes, scénographes…) avaient été retenues au mois de septembre 2007. Aujourd’hui, l’Epad a dévoilé le nom des 4 finalistes. Il s’agit d’Ama - Scène - Neveux-Rouyer, Atelier Castro Denissof Casi, Dusapin-Leclercq Architectes Urbanistes et Rousseau-Thébaud.
«La Défense, vitrine du Grand Paris»
Bernard Bled, directeur général de l’Epad se félicite de ce choix et indique les directives à suivre pour améliorer le cadre de vie de La Défense : «de tous les projets reçus, tous exceptionnels, nous retenons quelques grands enseignements. Il faut conforter et renforcer l’axe historique. La Défense doit être la vitrine du Grand Paris. Il lui faut, par de nouvelles transversalités, mieux s’intégrer au tissu urbain environnant. Elle doit créer un authentique lien avec La Seine. Il faut aussi, en développant un mieux vivre, lui donner une âme».
A noter que les douze projets qui avaient été sélectionnés seront exposés au public au deuxième semestre 2008.
Découvrez les 4 projets finalistes : minilien.com/?4TpBZMiBP7
C.G
22/04/2008>>
www.batiactu.com/data/22042008/22042008-184339.html
<< Des maisons en bois dans un programme social (diaporama)
Deux maisons écologiques en bois ont été inaugurées à Saint-Denis (93). Elles font partie d\'un vaste projet visant à construire un ensemble de quinze maisons sociales, sans surcoût, afin de créer un «écoquartier». Visite.
La ville de Saint-Denis, en pleine mutation depuis une dizaine d’années, souhaitait réaliser un projet d\'écoquartier dans le secteur de La Plaine, avec quinze maisons sociales, sans surcoût particulier.
En collaboration avec un cabinet d\'architectes et deux entreprises solidaires qui pratiquent l\'insertion professionnelle, Logirep, filiale du groupe PolyLogis a pu commencer à répondre aux souhaits de la commune de Saint-Denis, à savoir proposer 15 maisons performantes au niveau écologique et répondant aux critères du logement social. Deux maisons de type F5 ont déjà été achevées. Les autres habitations prévues seront, elles, proposées à la location sociale. L\'opération coûtera au total 900.000 euros.
Qualité et confort écologiques
Ces deux premières constructions en bois ont été certifiées Haute Qualité Environnementale (HQE) et labellisées Qualitel. Pour arriver à cette qualité en n\'engendrant aucun surcoût, les matériaux de constructions ont été combinés au mieux : bois, terre crue, cellulose... le choix des équipements a été fait en concertation avec les futurs habitants. Ainsi, le chauffage se fait par poêle masse et planchers chauffants, un système de récupération des eaux de pluie a été mis en place afin de couvrir 40% des besoins en eau et une toiture végétalisée a été installée pour ses qualités d\'isolation et de rétention d\'eau.
Un habitat écologique n\'étant performant que lorsque les habitants ont des comportements écologiques, des sessions de formation sont prévues afin que les futurs occupants adoptent des gestes durables. «Nous sommes fiers d\'avoir pu mener à bien la première étape de ce projet, à forte dimension humaine, écologique et sociale, soit l\'aboutissement de deux longues années d\'effort» annonce Christian Giuganti, directeur général de Logirep.
Voir la construction des maisons :
minilien.com/?gMkU5myvyM
Aline Angosto
22/04/2008>>
www.batiactu.com/data/22042008/22042008-115416.html
Discussion trop ancienne
Cette discussion a été automatiquement fermée car elle n'a plus reçue de nouveau message depuis trop longtemps.
Nous vous suggérons de créer un nouveau message